đŸČ Gary RĂ©aliser Un Classement Des Champions Olympiques

Lessix buts marquĂ©s ce matin contre les Russes reprĂ©sentent la "pire" production offensive depuis le dĂ©but du tournoi, portant tout de mĂȘme l'ensemble des confrontations olympiques entre les deux nations Ă  35-1 pour les Canadiennes. Aux derniers championnats du monde de Calgary, en 2021, les Canadiennes ont inscrit 34 buts en sept matchs Pour se qualifier pour les de Paris de juillet 2024, les deux jeunes skateurs vont devoir livrer une rude et longue bataille. Au cours des deux annĂ©es Ă  venir, ils devront prouver, lors de plusieurs compĂ©titions, qu’ils font partie des meilleurs du monde. Tom, un futur skateur professionnel ? © VĂȘtu du maillot de foot de l’Olympique de Marseille, Tom rĂ©alise des figures dans les airs. DĂšs qu’il a cinq minutes, le jeune Marseillais plonge dans son bowl, prĂšs de la plage du Prado C’est comme mon second chez-moi, je peux y passer des heures sans voir le temps passer ! » Le bowl, c’est une cuvette spĂ©cialement conçue pour les skateurs, dans laquelle ils peuvent rĂ©aliser des figures. Vice-champion de France junior de skate alors qu’il fĂȘtait tout juste ses 10 ans, Tom est sĂ»r de vouloir devenir skateur professionnel. Être aux Jeux ? Je l’espĂšre bien ! Parfois, je m’imagine au village des athlĂštes en train de croiser des stars de tel ou tel sport. » Nana, une compĂ©titrice ! © Louise-AĂŻna, surnommĂ©e Nana », a fait ses premiers pas sur une planche Ă  roulettes Ă  6 ans. MĂȘme si ses deux parents font de la planche Ă  voile, et si elle pratique parfois ce sport sur l’étang de Leucate, dans l’Aude, Nana prĂ©fĂšre glisser sur le bĂ©ton. De suite, j’ai adorĂ© rivaliser avec les garçons, leur montrer que je pouvais faire comme eux, voire mieux ! » Le danger les accidents Nana se remet d’une fracture Ă  la cheville, qui l’a immobilisĂ©e pendant cinq mois. Oui, j’aimerais participer aux Jeux olympiques, parce que c’est la plus grande compĂ©tition au monde, avec les meilleurs du monde dans tous les sports. Mais je ne me mets pas la pression. Si je n’arrive pas Ă  me qualifier, ce n’est pas grave. Comme je suis jeune, j’ai le temps
 »Depuis sa fracture, la jeune skateuse a appris une chose importante Quand tu es fatiguĂ©e, il faut savoir s’arrĂȘter, sinon tu risques de te blesser
 » des compĂ©titions Ă  gagner pour se qualifier Fin juin, Ă  Marseille, Tom est devenu champion de France, et Nana championne de France des moins de 16 ans. Ça promet
En octobre, Tom participera aux Championnats du monde, au BrĂ©sil, et Nana espĂšre pouvoir y ĂȘtre prĂ©sente. Le but gagner des points afin de se qualifier pour les lors des de 2024, ils savent dĂ©jĂ  que les Ă©preuves auront lieu place de la Concorde, au pied des Champs-ÉlysĂ©es, dans un skatepark construit tout spĂ©cialement. Je ne sais pas encore si ses formes me conviendront », s’interroge Tom, sans se prendre la tĂȘte. » Louise-AĂŻna et Tom ont participĂ© aux Championnats de France, fin juin 2022, Ă  Marseille. Regarde leur performance et celles des autres concurrents Es-tu incollable sur le sujet ? Quel autre sport pratique Nana ? La trottinette. La planche Ă  voile. Le Kitesurf. Correct ! Faux ! Avec quel maillot de foot Tom ride-t-il ? Celui du Paris Saint-Germain. Celui de Barcelone. Celui de l’Olympique de Marseille. Correct ! Faux ! Quelle est la prochaine compĂ©tition qui leur permettra de gagner des points pour les ? Les Championnats du monde, au BrĂ©sil. Les Championnats de France, Ă  Marseille. Les Championnats du monde, en Floride. Correct ! Faux ! Partagez le quiz pour voir vos rĂ©sultats ! Facebook Dites-nous juste qui vous ĂȘtes, pour accĂ©der Ă  vos rĂ©sultats ! Skate Tom et Nana s’entraĂźnent pour les Jeux olympiques de Paris Ton score %%score%% sur %%total%%
Top10 des champions olympiques avec le plus de médailles de l'histoire du sport. Classement des champions olympiques les plus titrés de tous les temps.

Introduction1Les sports olympiques, et la natation de compĂ©tition en particulier, offrent une occasion exceptionnellement claire pour Ă©tudier la nature de l’excellence. Dans d’autres champs, il peut ĂȘtre moins facile de dire quels sont les performers d’exception le peintre ou le pianiste le plus brillant, le businessman le plus productif, la serveuse la plus attentionnĂ©e ou le meilleur des pĂšres. Mais, dans le sport et c’est lĂ  un de ses charmes, le succĂšs est dĂ©fini plus exactement, par le succĂšs dans des compĂ©titions. Il y a des mĂ©dailles, des rubans et des coupes pour les premiĂšres, secondes et troisiĂšmes places ; des matches sont organisĂ©s pour faire se rencontrer les meilleurs compĂ©titeurs du monde ; en natation et en athlĂ©tisme, les temps sont mesurĂ©s Ă©lectroniquement au centiĂšme de seconde prĂšs ; il y a des statistiques publiĂ©es et des classements annoncĂ©s chaque mois ou chaque semaine. A la fin des Jeux olympiques, tous les quatre ans, on sait clairement qui a gagnĂ© et qui a perdu, qui est allĂ© en finale, qui a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour les Jeux, et qui n’a jamais participĂ© aux compĂ©titions sportives. 2Au sein de la natation de compĂ©tition tout spĂ©cialement, une stratification tranchĂ©e existe, non seulement entre les individus mais aussi bien entre les niveaux dĂ©finis dans ce sport. Au niveau infĂ©rieur, on a les Ă©quipes de clubs de campagne, qui fonctionnent pendant la saison estivale dans le cadre de tournois organisĂ©s de maniĂšre peu formelle, et modĂ©rĂ©ment compĂ©titifs. Au-dessus, il y a des Ă©quipes qui reprĂ©sentent des villes entiĂšres et qui concourent contre d’autres Ă©quipes reprĂ©sentant d’autres villes de l’Etat ou de la rĂ©gion ensuite, le niveau de compĂ©tition National Junior » qui aligne les meilleurs jeunes athlĂštes en dessous de 18 ans ; puis, le niveau National Senior tous Ăąges, les meilleurs du pays et, finalement, les champions qu’on peut appeler de classe olympique ou mondiale. A chacun de ces niveaux, on trouve, de maniĂšre prĂ©visible, certains individus en compĂ©tition tel athlĂšte nage dans un tournoi d’étĂ©, et ne rencontre jamais les nageurs d’autres villes tel nageur peut ĂȘtre rĂ©guliĂšrement qualifiĂ© pour des Ă©preuves Nationales Junior, mais pas pour les Ă©preuves Senior un troisiĂšme peut nager aux Jeux, mais ne jamais retourner dans les Ă©preuves Nationales Junior. Les niveaux du sport sont remarquablement distincts les uns des autres. 3C’est pratique pour celui qui Ă©tudie la stratification. Comme le succĂšs en natation est bien dĂ©finissable, et le systĂšme de stratification relativement peu ambigu si bien que le progrĂšs d’un athlĂšte peut ĂȘtre aisĂ©ment mesurĂ©, nous pouvons clairement voir, en comparant les niveaux et en Ă©tudiant les individus dans leurs dĂ©placements entre, et au sein, des niveaux, ce qui produit exactement l’excellence. En outre, les carriĂšres en natation sont relativement courtes on peut obtenir des succĂšs remarquables en peu de temps. Rowdy Gaines, dĂ©butant en sport Ă  17 ans, est passĂ© directement d’un club local au record du monde dans un 100 mĂštres nage libre en seulement trois annĂ©es. Cela permet au chercheur de mener une vĂ©ritable recherche longitudinale en peu de temps. 4Bref, en natation compĂ©titive, on peut apprendre assez vite quelque chose Ă  propos de la stratification c’est un lieu privilĂ©giĂ© pour Ă©tudier la nature de l’excellence. 5L’approche suivie ici s’inscrit dans l’interactionnisme symbolique et la phĂ©nomĂ©nologie, tels qu’ils sont dĂ©finis par Peter Berger et Thomas Luckmann, Herbert Blumer et Alfred Schutz [2]. La littĂ©rature de sociologie du sport est pauvre sur la natation on s’appuiera sur des classiques et quelques travaux rĂ©cents [3].La recherche6De janvier 1983 Ă  aoĂ»t 1984, j’ai assistĂ© Ă  une sĂ©rie de rencontres de natation, de classe nationale et internationale, organisĂ©es par United States Swimming, Inc. USS, l’instance dirigeante nationale pour cette discipline. United States Swimming contrĂŽle le processus de sĂ©lection des Ă©quipes amĂ©ricaines pour les rencontres internationales tels les Jeux olympiques, et accrĂ©dite plusieurs milliers de clubs amateurs dans tout le pays, rĂ©unissant plusieurs centaines de milliers d’athlĂštes, en majoritĂ© des enfants et des adolescents. Ces clubs fournissent la base organisationnelle de la natation amateure en AmĂ©rique. Les compĂ©titions suivies comprenaient Ă  la fois des rencontres indoor et des Championnats nationaux outdoor, le meeting International de l’USS, le tournoi des Champions du magazine Seventeen, le meeting des Champions Speedo / Dupont, les rencontres prĂ©paratoires aux Jeux de 1984 et les Jeux olympiques de 1984 eux-mĂȘmes. J’avais une accrĂ©ditation de journaliste et j’étais libre de me dĂ©placer et de parler Ă  qui je voulais. Dans la plupart des dĂ©placements, je voyageais avec los Nadadores les Nageurs de Mission Viejo Californie, champions par Ă©quipe des Etats-Unis Ă  l’époque, partageant leur vie lors des transferts en avion, Ă  l’hĂŽtel, pour les repas et en ville. J’ai vĂ©cu avec les entraĂźneurs et les athlĂštes de cette Ă©quipe en assumant le rĂŽle traditionnel d’observateur participant. Il Ă©tait explicite pour tout le monde que j’étais lĂ  en tant que chercheur il n’y a eu aucune tromperie Ă  aucun moment de l’enquĂȘte. Durant cette phase et par la suite, j’ai interviewĂ© un total de quelque 120 nageurs et entraĂźneurs de classe nationale et mondiale [4]. 7Pendant ces annĂ©es, j’ai frĂ©quemment passĂ© de trois jours Ă  un mois et demi Ă  Mission Viejo Ă  une heure de route, au sud de Los Angeles en cĂŽtoyant les entraĂźneurs, visitant les installations et interviewant nageurs, entraĂźneurs et officiels. Le club des Nageurs m’a ouvert complĂštement l’accĂšs aux lieux de pratique, aux sĂ©ances de musculation, aux rĂ©unions d’équipe, aux soirĂ©es et autres Ă©vĂšnements. De plus, j’étais prĂ©sent Ă  Mission Viejo pendant le stage de PrĂ©paration olympique qui s’est tenu lĂ  en juillet 1984, et j’étais le seul non-membre du club au bord des bassins pendant les aprĂšs-midis d’entraĂźnement Ă  huis clos de l’équipe olympique. En outre, je viens d’achever cinq annĂ©es comme entraĂźneur d’une Ă©quipe de nageurs de niveau d’ñge rĂ©gional 7-16 ans dans l’Etat de New York. Dans cette fonction, je me suis rendu Ă  de nombreux meetings, depuis la rĂ©union du plus petit club de campagne dans le Championnat de la Zone Est, jusqu’aux grands meetings de la Mississipi River. J’ai aussi entraĂźnĂ© dans le sud des Etats-Unis, et travaillĂ© avec des dĂ©butants comme avec des dĂ©tenteurs de records du groupe d’ñge National. 8Bref, ce compte-rendu repose sur une expĂ©rience durable partagĂ©e avec les nageurs Ă  tous les niveaux d’habiletĂ©, pendant une demi-douzaine d’annĂ©es. L’observation a couvert l’ensemble des carriĂšres, et j’ai eu la chance de comparer, non seulement des athlĂštes appartenant au mĂȘme niveau perception que la plupart des entraĂźneurs partagent, mais entre les niveaux les plus contrastĂ©s. De ce fait, les analyses Ă©vitent l’habituel problĂšme de sociologie de la connaissance » de l’observateur uniquement familiarisĂ© avec les athlĂštes d’un seul niveau. Quand des entraĂźneurs de haut-niveau, par exemple, discutent de ce qui permet le succĂšs, ils pensent souvent Ă  des diffĂ©rences entre les athlĂštes qu’ils observent dans le haut-niveau. Leur ignorance des rĂ©alitĂ©s quotidiennes des niveaux infĂ©rieurs programmes d’apprentissage de la nage, Ă©quipes de clubs de campagne les empĂȘche d’avoir une vision vĂ©ritablement comparative. Ou quand des journalistes sportifs Ă©crivent Ă  propos des athlĂštes qualifiĂ©s aux Jeux, ils commencent de maniĂšre typique la recherche une fois que les actions dĂ©cisives ont eu lieu, et ils manquent d’une vĂ©ritable perspective longitudinale ; la mĂ©morisation par le nageur de son histoire passĂ©e subira des distorsions. 9Cette Ă©tude des nageurs olympiques, Ă  l’opposĂ©, 1 observe diffĂ©rents niveaux du sport, et 2 a Ă©tĂ© engagĂ© bien avant les Jeux, alors que personne ne connaissait Ă©videmment qui gagnerait et qui ne gagnerait pas elle fut conçue avec le projet explicite de voir comment la plante pousse avant que la fleur ne s’épanouisse. Le rĂ©sultat est Ă  la fois transversal en observant tous les niveaux du sport et longitudinal couvrant l’étendue des carriĂšres.10Par excellence », j’entends une supĂ©rioritĂ© durable des performances ». L’athlĂšte qui excelle rĂ©alise rĂ©guliĂšrement, voire de maniĂšre routiniĂšre, des performances meilleures que celles de ses concurrentes. La permanence des performances supĂ©rieures indique qu’un athlĂšte est vĂ©ritablement meilleur qu’un autre, et que la diffĂ©rence entre eux n’est pas le produit de la chance. Cette dĂ©finition s’applique Ă  tous les niveaux du sport, et diffĂ©rencie les athlĂštes. La supĂ©rioritĂ© discutĂ©e ici peut ĂȘtre celle d’un nageur sur un autre, ou de tous les athlĂštes d’un niveau disons, le niveau olympique sur un autre niveau. Par cette dĂ©finition, nous ne sommes pas contraints de juger une performance Ă  l’aune d’un critĂšre absolu, mais seulement par rapport Ă  d’autres performances. Il y a des leaders reconnus dans toute Ă©quipe, tout comme il y a des Ă©quipes largement reconnues comme dominantes. 11Pour prĂ©senter ce que sont les sources de l’excellence pour des athlĂštes olympiques, je dois suggĂ©rer tout d’abord – rĂ©servant la dĂ©monstration pour plus tard – ce qui ne produit pas l’ n’est pas, selon mes rĂ©sultats, le produit de personnalitĂ©s socialement dĂ©viantes. Ces nageurs ne semblent pas ĂȘtre des hurluberlus », ni des sauvages » des gosses qui ont abandonnĂ© la vie normale des teenagers » [5]. Si leurs comportements rĂ©sultent de traits de personnalitĂ©, ces traits ne sont pas Ă©vidents. Peut-ĂȘtre est-ce vrai, comme le veut la mythologie des sports, que les meilleurs athlĂštes ont plus confiance en eux-mĂȘmes bien que ce point soit discutable ; mais une telle confiance pourrait ĂȘtre un effet de la rĂ©ussite, non une cause de celle-ci [6].L’excellence ne rĂ©sulte pas de changements quantitatifs du comportement. Une augmentation du temps d’entraĂźnement, per se, ne fait pas nager plus vite, et n’amĂ©liore pas la prĂ©paration psychologique, de mĂȘme que de mouvoir les bras plus vite. Faire simplement davantage du mĂȘme ne conduit pas Ă  une Ă©lĂ©vation du niveau en ne rĂ©sulte pas de quelque qualitĂ© intime spĂ©ciale de l’athlĂšte. Le talent » est le mot usuel pour cette qualitĂ© parfois, on parle de don », ou d’ aptitude naturelle ». Ces termes sont employĂ©s pour mystifier les procĂ©dĂ©s terre-Ă -terre de la rĂ©ussite en sport, nous Ă©loignant d’une analyse rĂ©aliste des facteurs concrets qui mĂšnent Ă  la performance superlative, et nous protĂ©geant du sentiment de responsabilitĂ© face Ă  nos propres alors, d’oĂč vient l’excellence, la supĂ©rioritĂ© rĂ©guliĂšre des performances ?I – L’excellence suppose une diffĂ©renciation qualitative12L’excellence dans la natation de compĂ©tition est atteinte par le biais d’une diffĂ©renciation qualitative avec les autres nageurs, et non au moyen d’une augmentation quantitative de l’activitĂ©. Cela signifie, en bref, que les niveaux du sport sont qualitativement distincts la stratification est discrĂšte, non continue ; et, du fait de ces caractĂ©ristiques, l’univers de la natation se prĂ©sente comme une multiplicitĂ© de mondes, plutĂŽt que comme une entitĂ© unique, chacun de ces mondes ayant ses formes de comportements. 13Avant de dĂ©tailler ces points, je dois Ă©claircir ce qu’on entend par quantitatif » et qualitatif ». Par quantitĂ©, nous entendons le nombre ou le montant de quelque chose. Une amĂ©lioration quantitative suppose l’accroissement du nombre d’une des choses que l’on fait. Un athlĂšte qui s’entraĂźne 2 heures par jour et augmente cette activitĂ© Ă  4 heures a accompli un changement quantitatif de comportement. Ou, une nageuse qui nage 5 miles et passe Ă  7 miles. Elle fait davantage de la mĂȘme chose. Ou encore, un nageur de style libre qui, tout en conservant la mĂȘme technique de crawl, dĂ©place ses bras Ă  un nombre plus Ă©levĂ© de mouvements par minute, a effectuĂ© un changement quantitatif. Une amĂ©lioration quantitative implique de faire davantage de la mĂȘme chose. 14Par qualitĂ©, par contre, nous entendons le caractĂšre ou la nature de la chose. Un changement qualitatif suppose de modifier ce qui est actuellement fait, et pas seulement d’en faire plus. Pour un nageur, un changement de qualitĂ© dans sa technique de brasse consisterait Ă  Ă©carter mouvement de godille les bras vers les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs plutĂŽt que de les tirer directement vers l’arriĂšre ; ou, au lieu de se soulever hors de l’eau au moment du virage, de rester prĂšs de la surface. Les autres changements qualitatifs comprennent d’aller concourir dans un meeting rĂ©gional, au lieu de rester dans un meeting local ; manger des lĂ©gumes et absorber des hydrates de carbone plutĂŽt que des graisses et des sucres ; s’inscrire Ă  un Ă©vĂ©nement de niveau plus faible plutĂŽt qu’à un plus fort ; apprendre Ă  faire un virage culbute en crawl plutĂŽt que de se retourner et de pousser le bord ; ou de s’entraĂźner Ă  un niveau d’intensitĂ© quasi-compĂ©titif plutĂŽt qu’irrĂ©guliĂšrement. Chacun d’entre eux implique de faire les choses diffĂ©remment qu’avant, pas nĂ©cessairement de faire plus. Une amĂ©lioration qualitative suppose de faire des sortes de choses diffĂ©rentes. 15Ensuite, nous pouvons examiner comment une diffĂ©renciation qualitative devient manifeste. 16* Les diffĂ©rents niveaux du sport sont qualitativement distincts. Les champions olympiques ne font pas seulement davantage de la mĂȘme chose que les nageurs des clubs de campagne des tournois d’étĂ©. Ils ne font pas que nager plus d’heures, ou mouvoir leurs bras plus vite, ou suivre un plus grand nombre d’entraĂźnements. Ce qui les rend plus rapides ne peut ĂȘtre comparĂ© quantitativement aux nageurs de niveau infĂ©rieur, parce que mĂȘme s’il y a des diffĂ©rences quantitatives – et certainement il y en a, par exemple dans le nombre d’heures passĂ©es Ă  s’entraĂźner –, elles ne sont pas du tout, je pense, le facteur dĂ©cisif [7]. 17Au lieu de cela, ils font les choses diffĂ©remment. Leurs brasses sont diffĂ©rentes, leurs attitudes sont diffĂ©rentes, leurs groupes d’amis sont diffĂ©rents ; leurs parents ont un rapport au sport diffĂ©rent, les nageurs se prĂ©parent diffĂ©remment pour leurs courses, et ils s’inscrivent dans des catĂ©gories de meetings et de rĂ©unions diffĂ©rentes. Il y a de multiples discontinuitĂ©s de cette sorte entre, disons, les nageurs engagĂ©s dans les compĂ©titions des Championnats de la Ville du coin et ceux qui participent aux compĂ©titions prĂ©-olympiques. Il faut prendre en considĂ©ration trois types de diffĂ©rences. 181 La technique. Les styles de mouvements, de plongeon et de virage sont radicalement diffĂ©rents aux diffĂ©rents niveaux. Au niveau C » le plus bas dans le systĂšme de classement de l’United States Swimming, une nageuse de brasse tend Ă  ramener ses bras loin derriĂšre elle, Ă  battre des jambes largement sans les ramener ensemble Ă  la fin, Ă  se maintenir assez haut hors de l’eau dans le virage, Ă  manquer de prendre une grande impulsion aprĂšs le virage, et toucher d’une seule main lors du finish. Par comparaison, un nageur de haut niveau AAAA », en brasse, Ă©carte les bras vers les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs puis les ramĂšne vers l’intĂ©rieur contre la poitrine d’un mouvement trĂšs similaire Ă  un balayage ne tirant jamais les bras de l’avant vers l’arriĂšre, produit des battements Ă  faible amplitude et avec les pieds qui reviennent ensemble, reste en position immergĂ©e dans les virages, prend une longue impulsion sous l’eau aprĂšs le virage et touche la ligne de finish des deux mains. Non seulement les mouvements sont diffĂ©rents, mais ils sont si diffĂ©rents qu’un nageur C » serait Ă©tonnĂ© de voir Ă  quoi un nageur AAAA » ressemble quand il nage. L’apparence elle-mĂȘme est dramatiquement diffĂ©rente, tout comme la vitesse Ă  laquelle il nage. Il en va de mĂȘme pour les autres nages Ă  un degrĂ© plus ou moins Ă©levĂ©, et certainement pour les dĂ©parts plongeons et les virages. Pour apporter une autre observation, les nageurs de niveau olympique sont Ă©tonnamment silencieux quand ils plongent – ça fait un petit splash ». Inutile de dire qu’avec un dĂ©butant de 10 ans, il n’en va pas de mĂȘme. 192 La discipline. Les meilleurs nageurs sont les plus stricts avec leur entraĂźnement, venant aux sĂ©ances Ă  l’heure, faisant soigneusement les mouvements canoniques de la nage compĂ©titive sans violer les rĂšgles techniques de la discipline [8], surveillant ce qu’ils mangent, dormant avec rĂ©gularitĂ©, faisant les Ă©chauffements adĂ©quats avant les Ă©preuves, et ainsi de suite. Leur Ă©nergie est soigneusement canalisĂ©e. Le plongeur Greg Louganis, qui remporta deux mĂ©dailles d’or aux Jeux de 1984, pratiquait seulement trois heures par jour – ce qui n’est pas un long temps – divisĂ©es en deux ou trois sessions. Mais, durant chaque session, il essaye de faire en sorte que chaque plongeon soit parfait. Louganis ne bĂącle jamais durant l’entraĂźnement, et de mĂȘme il ne bĂącle pas en compĂ©tition [9]. 203 L’attitude. Aux plus hauts niveaux de la natation compĂ©titive, quelque chose comme une inversion d’attitude prend place. Les aspects mĂȘmes du sport que le nageur de classe C » trouve astreignants, le nageur de haut-niveau les apprĂ©cie. Ce que les autres perçoivent comme ennuyeux – disons, nager de long en large, le long d’une ligne d’eau – ils le trouvent paisible, voire mĂ©ditatif [10], le prennent souvent comme un dĂ©fi, ou comme une thĂ©rapie. Ils savourent les tĂąches les plus dures, se projettent vers les compĂ©titions les plus difficiles, essayent de se fixer des buts exigeants. Venant pour l’entraĂźnement de 17h30 Ă  Mission Viejo, de nombreux nageurs arrivaient frais, rigolards, bavardant, savourant la vie, apprĂ©ciant peut-ĂȘtre le fait que la plupart des gens auraient positivement dĂ©testĂ© faire cela. Il est faux de croire que les athlĂštes d’élite endurent de grands sacrifices pour parvenir Ă  leurs fins. Souvent, ils ne perçoivent pas ce qu’ils font comme un sacrifice. Ils aiment ça [11]. 21Ces diffĂ©rences qualitatives sont ce qui distingue les niveaux du sport. Elles sont trĂšs nettes, tandis que les diffĂ©rences quantitatives entre les niveaux, aussi bien dans l’entraĂźnement que dans la compĂ©tition, peuvent ĂȘtre Ă©tonnamment faibles en vĂ©ritĂ©. David Hemery, qui gagna une mĂ©daille d’or au 400 mĂštres haies aux Jeux de 1968, a recueilli des interviews d’athlĂštes de classe mondiale dans 22 disciplines diffĂ©rentes. La plupart du temps, le temps passĂ© Ă  s’entraĂźner un facteur quantitatif, dans notre analyse ne change pas significativement depuis le dĂ©but de leur spĂ©cialisation jusqu’au haut niveau ». MalgrĂ© tout, de petites diffĂ©rences quantitatives dans les performances peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  de trĂšs grandes diffĂ©rences qualitatives dans la finale du 100 mĂštres nage libre hommes des Jeux de 1984, Rowdy Gaines, le vainqueur, finit devant Mark Stockwell, le second, avec 44 centiĂšmes de seconde d’avance, soit 0,8%. Entre Gaines et le nageur classĂ© huitiĂšme pratiquement inconnu, Dirk Korthals, d’Allemagne de l’Ouest, il y avait seulement 2,2% de diffĂ©rence de temps. En fait, entre Rowdy Gaines, le nageur le plus rapide du monde cette annĂ©e-lĂ , et un champion dans la catĂ©gorie des dix ans, la diffĂ©rence quantitative en vitesse n’est que de 30%. Encore une fois ici, comme dans bien des cas, une diffĂ©rence quantitative plutĂŽt faible produit une diffĂ©rence qualitative Ă©norme. Gaines fut nettement un vainqueur des plus grandes compĂ©titions internationales, dĂ©tenteur du record du monde et de mĂ©dailles d’or au cours de trois Jeux olympiques. 22* La stratification du sport est discrĂšte, non continue. Entre les niveaux du sport, il y a des ruptures – ou discontinuitĂ©s – significatives. Cela inclut des diffĂ©rences dans les attitudes, la discipline et la technique qui, en retour, produisent des diffĂ©rences de rapiditĂ©, petites, mais consĂ©quentes. Des Ă©quipes toutes entiĂšres prĂ©sentent de telles diffĂ©rences quant Ă  l’attitude, la discipline et la technique qu’elles paraissent vĂ©ritablement liĂ©es » Ă  certains niveaux [12]. Certaines Ă©quipes rĂ©ussissent toujours bien Ă  certains niveaux du Championnat National, d’autres au niveau RĂ©gional, d’autres aux rencontres locales. Et, assurĂ©ment, certains nageurs restent typiquement au sein d’un mĂȘme niveau tout au long de leur carriĂšre, conservant durant toute cette carriĂšre les mĂȘmes habitudes qu’ils avaient Ă  leurs dĂ©buts. Au sein d’un niveau, les amĂ©liorations en termes de compĂ©tition pour de tels nageurs sont typiquement marginales, reflĂ©tant surtout les Ă©carts diffĂ©rentiels de croissance au tout dĂ©but de la pubertĂ©, par ex. ou les manƓuvres pour ĂȘtre sĂ©lectionnĂ© dans la petite sphĂšre de leur niveau. 23Je suggĂšre ici que les athlĂštes n’atteignent pas le plus haut-niveau simplement par un processus de progression, en accumulant purement du temps dans la pratique ; les amĂ©liorations d’un niveau Ă  l’autre ne rĂ©sultent pas de changements quantitatifs. Aucune quantitĂ© de travail supplĂ©mentaire en soi ne transformera un nageur de classe C » en un nageur AAAA » sans qu’il y ait concurremment des changements qualitatifs dans la maniĂšre de faire ce travail. Au-delĂ  d’une amĂ©lioration initiale de la force, de la souplesse et des sensations, il y a peu de gains de vitesse Ă  rĂ©aliser Ă  travers une simple augmentation du volume d’entraĂźnement. Au contraire, les athlĂštes parviennent aux plus hauts niveaux grĂące Ă  des sauts qualitatifs des changements notables dans leur technique, la discipline et les attitudes, rĂ©alisĂ©s journellement Ă  travers un changement de cadre, e. g. en se joignant Ă  un nouveau groupe avec un nouvel entraĂźneur, de nouveaux amis, etc. qui travaillent Ă  un plus haut niveau. Sans ces sauts qualitatifs, aucune amĂ©lioration majeure ascension dans les niveaux de la compĂ©tition ne se produira. 24Nous rencontrons le mĂȘme phĂ©nomĂšne dans d’autres domaines d’action. Carl von Clausewitz, l’auteur d’un traitĂ© de stratĂ©gie militaire classique du XIXe siĂšcle, De la Guerre, note que les grands gĂ©nĂ©raux et il aurait pu ajouter, les grands nageurs et entraĂźneurs montent en grade rapidement. SpĂ©cialement pendant les pĂ©riodes de guerre, quand le rĂ©sultat sur le champ de bataille est une nĂ©cessitĂ© vitale, il n’y a pas de longue pĂ©riode d’apprentissage avant d’atteindre les plus hauts rangs, ni d’ accumulation » ennuyeuse de savoirs ou d’habiletĂ©s 25 Les grands gĂ©nĂ©raux ne sont jamais issus de la caste des officiers Ă©rudits, ou des savants. La plupart du temps, leur situation ne les avait guĂšre mis en mesure d’accumuler de vastes connaissances
 Il n’y a pas d’activitĂ© de l’intelligence humaine possible sans l’acquisition d’un ensemble de notions. Il s’agit donc seulement de savoir de quelle espĂšce doivent ĂȘtre ces notions. » [13] 26Le mĂȘme schĂ©ma vaut pour la vie universitaire. Les figures majeures d’une discipline ne sont pas ceux qui ont la quantitĂ© de production la plus grande – bien que cela puisse donner un avantage Ă  ceux qui sont largement lus – mais plutĂŽt ceux qui Ă©crivent des articles et des livres d’une qualitĂ© ou d’un genre tel qu’ils sont largement lus et commentĂ©s. Jamais le simple nombre de papiers prĂ©sentĂ©s dans des confĂ©rences locales ou publiĂ©s dans des journaux mineurs ne sera Ă©quivalent Ă  une MĂ©daille d’or du CNRS en sociologie [14] ou Ă  un article dans Deadalus [15]. Au niveau micro, augmenter simplement le nombre d’heures de travail fait chaque jour ne produira aucun changement majeur de statut si le genre de travail fait reste le mĂȘme. 27Cela reste difficile Ă  croire complĂštement. Cela semble contredire notre sens commun », ce que nous voyons dans notre expĂ©rience quotidienne. Le fait est que, quand autour de nous les gens en font davantage, ils tendent Ă  faire mieux. Quand on joue une partie de football le weekend, un simple accroissement des efforts par exemple en marquant en permanence un adversaire conduit Ă  une meilleure rĂ©ussite Cette bande de mecs va-t-elle se saigner, juste pour finir aller boire une biĂšre ? ». On dit aux enfants dans les championnats scolaires – et leurs entraĂźneurs finissent par le croire – que travailler dur est la premiĂšre cause de la rĂ©ussite [16], et les entraĂźneurs de natation partagent largement la croyance que ceux qui sont dans le sport le plus long temps et nagent tout au long de l’annĂ©e ont le plus de succĂšs. Les entraĂźneurs de haut-niveau amĂ©ricains sont pris dans le mĂȘme prĂ©jugĂ©, attribuant souvent la rĂ©ussite au dur labeur » ou au talent ». Comme ils vivent, de maniĂšre non-rĂ©flexive, dans le haut-niveau ayant effectuĂ© lĂ  presque toute leur carriĂšre d’entraĂźneur, ils ne voient jamais ce qui crĂ©e les diffĂ©rences entre les niveaux. Le fait est que les changements quantitatifs apportent la rĂ©ussite – mais seulement au sein d’un niveau dans la discipline [17]. Faire plus du mĂȘme apporte quelques bĂ©nĂ©fices, mais seulement sous une forme limitĂ©e, localisĂ©e. On peut s’assurer un mince avantage sur ses pairs en faisant plus sans changer la qualitĂ© de ce qui est fait. 28Ayant vu que le plus est le mieux » au sein de situations locales, nous essayons d’extrapoler [18]. Si je travaille dur ce point pour atteindre mon niveau, avec quelle duretĂ© les nageurs olympiques devront-ils travailler ? Si je fais tel sacrifice pour me qualifier pour les Championnats de l’Etat, quel sacrifice doivent-ils faire ? On croit, en extrapolant Ă  partir de ce que l’on a appris Ă  propos de la rĂ©ussite Ă  son propre niveau, qu’ils doivent travailler de maniĂšre incroyablement dure, qu’ils doivent ressentir une pression formidable, qu’ils doivent faire de plus en plus de sacrifices pour rĂ©ussir. Supposant implicitement que la stratification en sport est continue plutĂŽt que discrĂšte que les diffĂ©rences sont quantitatives, on croit que les athlĂštes de haut-niveau font des choses incroyables. En bref, on croit qu’ils doivent ĂȘtre surhumains. 29* Ce sont rĂ©ellement plusieurs mondes, chacun avec ses modĂšles de conduite. L’analyse dĂ©veloppĂ©e ci-dessus peut ĂȘtre poussĂ©e un cran plus avant. Si, comme je l’ai suggĂ©rĂ©, il y a rĂ©ellement des ruptures qualitatives entre les niveaux du sport, et si les gens ne font pas leur chemin vers la gloire » simplement dans un sens additif, peut-ĂȘtre que notre conception d’un seul monde de la natation est inappropriĂ©e. J’ai parlĂ© du sommet » du sport, et de niveaux » au sein du sport. Ces mots suggĂšrent que tous les nageurs sont, Ă  proprement parler, en train de monter la mĂȘme Ă©chelle, visant les mĂȘmes buts, partageant les mĂȘmes valeurs, nageant les mĂȘmes nages, tous aspirant Ă  la mĂ©daille d’or olympique. Mais ils ne le sont pas [19]. Certains veulent des mĂ©dailles d’or, d’autres veulent appartenir Ă  la sĂ©lection nationale, d’autres veulent de l’exercice, ou se marrer avec des potes, ou ĂȘtre en plein air, au soleil et dans l’eau. Certains essaient d’échapper Ă  leur famille. Les images de l’élite » et des niveaux » de la natation que j’ai employĂ©es jusqu’ici sont le reflet de la domination d’une certaine fraction de nageurs et d’entraĂźneurs dans le sport l’élite est ce qu’ils considĂšrent comme l’élite, et leur dĂ©finition du succĂšs est celle qui a le plus largement cours dans United States Swimming. Les nageurs les plus rapides considĂšrent comme allant de soi que ce qui est rapide est le meilleur – plutĂŽt que, par exemple, le plus beau qui soit le meilleur ; ou que l’implication des parents est ce qu’il y a de mieux ; ou que les enfants bien dans leur corps » quelque soit la signification de ceci, c’est le mieux. La terminologie elle-mĂȘme, Ă©lite » et niveau », rĂ©ifie le systĂšme de classement en vigueur. 30Une telle rĂ©ification n’est pas seulement suspecte d’un point de vue analytique, elle est aussi incorrecte au plan empirique. La plupart des nageurs n’ont pas envie de gagner une mĂ©daille olympique. Quelques-uns peuvent avoir, au mieux, un vague dĂ©sir, non-suivi d’actes, d’aller un jour aux Championnats Nationaux. Bien sĂ»r, si un adulte demande Ă  un enfant ce qu’il veut accomplir en nageant, l’enfant rĂ©pondra je veux devenir Champion olympique », mais c’est davantage pour impressionner ou pour faire plaisir aux adultes que pour annoncer les intentions personnelles de l’enfant. Quand les athlĂštes les plus jeunes parlent de ce genre de sujet, c’est pour partager des rĂȘves, pas pour annoncer des plans ; et les fantasmes sont plus souvent apprĂ©ciĂ©s dans leur irrĂ©alitĂ© que dans leur rĂ©alisation. 31Aussi, nous devons envisager non un monde de la natation, mais de multiples mondes [20] et changer de monde est une Ă©tape importante vers l’excellence, une diffĂ©renciation verticale plutĂŽt qu’horizontale du sport. Ce que j’ai appelĂ© des niveaux » est mieux dĂ©crit comme des mondes » ou des sphĂšres ». Dans certains de ces mondes, les parents sont vaguement impliquĂ©s, les entraĂźneurs sont des adolescents employĂ©s comme des surveillants, les pratiques ont lieu peu de fois dans la semaine, les compĂ©titions sont programmĂ©es peut-ĂȘtre une semaine Ă  l’avance, la saison dure quelques semaines pendant l’étĂ©, et les nageurs qui sont plus nettement rapides que les autres peuvent ĂȘtre dĂ©couragĂ©s par la pression sociale d’aller en compĂ©tition, parce qu’ils trouvent le plaisir en dehors d’elle [21]. Le grand Ă©vĂ©nement de la saison est le Championnat de la Ville, quand les enfants de toute l’aire mĂ©tropolitaine viennent passer deux jours Ă  concourir les uns et les autres dans de multiples Ă©preuves, et le reste du temps demeurent assis sous de grandes tentes Ă  jouer aux cartes, lire, Ă©couter de la musique, et bavarder. Dans un autre monde, les entraĂźneurs sont trĂšs puissants, les parents ne sont aperçus qu’occasionnellement et jamais sur les bords de bassin, les nageurs voyagent sur des milliers de kilomĂštres pour participer Ă  des rencontres, ils nagent six jours par semaine pendant des annĂ©es en continu, et les plus rapides parmi eux sont objets de respect et de louanges. Le grand Ă©vĂ©nement dans la saison peut ĂȘtre le Championnat National, oĂč les athlĂštes passent beaucoup de temps – s’asseyant sous de grandes tentes, jouant aux cartes, lisant, Ă©coutant de la musique et bavardant [22]. 32Chacun de ces mondes enferme une figure de personnage puissant et d’athlĂšte dominant, et occuper une position prĂ©dominante dans un monde ne garantit pas d’en avoir une dans un autre [23]. Aux niveaux les plus modestes, les parents des nageurs ont voix au chapitre ; au plus haut niveau, les entraĂźneurs ; peut-ĂȘtre dans les Ă©quipes de MaĂźtres, qui sont composĂ©es de nageurs de plus de 25 ans, les nageurs eux-mĂȘmes [24]. Chaque monde a des buts distincts aller aux Jeux olympiques, faire un bon temps aux Championnats nationaux, gagner un tournoi local, avoir du bon temps dans les semaines qui viennent. Dans chaque monde, les techniques sont au moins quelque peu diffĂ©rentes comme pour le geste de brasse, discutĂ© plus haut et les familles et les amis ont leur rĂŽle. Sous tous ces rapports, et bien d’autres encore, chaque soit-disant niveau » de la natation compĂ©titive est diffĂ©rent des autres. Les diffĂ©rences ne sont pas de simples Ă©carts quantifiables dans un espace unidimensionnel menant vers les Jeux olympiques. Les objectifs sont variĂ©s, les participants ont des engagements multiples, les techniques se mĂ©langent [25]. 33Cette notion de diffĂ©renciation horizontale du sport – des mondes sĂ©parĂ©s au sein de la natation compĂ©titive, plutĂŽt qu’une hiĂ©rarchie – peut paraĂźtre rĂ©futĂ©e par le fait Ă©vident que monter» jusqu’au niveau olympique est trĂšs difficile, alors que redescendre » est apparemment facile, comme si une force de gravitĂ© s’exerçait. Nous savons tous que l’on ne devient pas champion olympique en un jour. Il faut du temps pour acquĂ©rir toutes ces habiletĂ©s, saisir les techniques, dĂ©velopper l’envie de gagner, changer ses attitudes, se soumettre Ă  la discipline. Le travail physique, ainsi que les ajustements psychologiques et sociaux sont consĂ©quents. Cette difficultĂ© suggĂšre l’idĂ©e d’une relation asymĂ©trique entre ces mondes. 34Moins Ă©vident, cependant, est le fait que revenir au point de dĂ©part » est difficile pratiquement. PremiĂšrement, les techniques, une fois apprises et incorporĂ©es, ne se dĂ©tĂ©riorent pas en un jour. Un assez grand nombre de nageurs, des annĂ©es aprĂšs s’ĂȘtre retirĂ©s de la compĂ©tition, peuvent revenir et, avec quelques mois d’entraĂźnement, faire de bonnes choses. En 1972, une certaine Sandra Nielson, 16 ans, gagnait trois mĂ©dailles d’or aux Jeux de Munich en natation. En 1984, atteignant juste ses 29 ans, elle participait aux Championnats Nationaux de Course de Distance, se qualifiait pour la finale, et nageait plus vite qu’elle ne l’avait fait 12 ans plus tĂŽt – et avec nettement moins d’entraĂźnement [26]. A ce moment-lĂ , elle avait Ă©tĂ© Ă©loignĂ©e de la compĂ©tition pendant 10 ans, ne revenant que quelques mois avant les Nationaux. Nielson avait trĂšs peu perdu de sa capacitĂ©. 35Ensuite, il semble qu’il y a des effets permanents ou persistants de l’entraĂźnement intensif les attitudes de compĂ©titivitĂ© et les stratĂ©gies pour concourir, une fois apprises sont rarement oubliĂ©es [27]. Et, finalement – et c’est peut ĂȘtre le plus significatif –, la pression sociale est forte pour ne pas redescendre » Ă  un niveau infĂ©rieur de la compĂ©tition. Les super champions » ne sont tout simplement pas les bienvenus dans les championnats de petits clubs de province tant qu’ils ont la super forme, et si leur niveau commence Ă  baisser, l’embarras ressenti a plus de chance de mener simplement Ă  l’abandon du sport plutĂŽt qu’à la poursuite. Le cas peut ĂȘtre semblable au vieux professeur qui, plutĂŽt que d’essayer de rivaliser avec de jeunes collĂšgues dans un champ disciplinaire en rapide Ă©volution, commence Ă  remplir son temps avec davantage de travaux de commission ou d’expertises pour des fondations. Une retraite harmonieusement nĂ©gociĂ©e est prĂ©fĂ©rable Ă  un dĂ©clin humiliant. 36Tous ces arguments peut-ĂȘtre provocants pour suggĂ©rer que le monde de la natation consiste rĂ©ellement en plusieurs mondes, et que les nageurs de haut-niveau » sont plutĂŽt diffĂ©rents que meilleurs. MĂȘme cette formulation laisse entendre qu’à un moment donnĂ© le performer excellent pourrait ĂȘtre dominant Ă  un niveau infĂ©rieur dans cet autre monde. Mais, comme le signale Clausewitz, en comparant les commandants en chef de l’armĂ©e de NapolĂ©on avec un simple colonel 37 Certains commandants en chef n’auraient pas fait brillante figure Ă  la tĂȘte d’un rĂ©giment de cavalerie, et vice versa. » [28] 38Certains ne commencent mĂȘme pas Ă  briller avant d’avoir atteint les plus hauts niveaux. Pour notre propos, le vice versa » de Clausewitz dans la citation ci-dessus nous rappelle la sĂ©paration en sous-espaces, et les principaux points Ă©tablis les niveaux » de la natation sont qualitativement distincts la stratification du sport est discrĂšte, et non continue ; et le sport est le plus adĂ©quatement dĂ©crit comme une collection de mondes relativement – Pourquoi le talent » ne mĂšne pas vers l’excellence39Jusqu’ici, j’ai suggĂ©rĂ© qu’il y a des mondes sociaux distincts au sein de la natation compĂ©titive, et qu’un athlĂšte rejoint ces diffĂ©rents mondes en adoptant les normes de comportement des membres de ces mondes. Cet argument implique, primo, que la plupart des gens ne veulent pas en fait appartenir au plus haut rang, et secundo, que le rĂŽle de l’effort est exagĂ©rĂ©. Je suggĂšre que l’excellence athlĂ©tique est largement inaccessible, voire gĂ©nĂ©ralement non recherchĂ©e. De nombreux individus – disons des centaines de milliers, dans ce pays – ont les ressources physiques pour appartenir Ă  l’élite olympique. Bien qu’il y ait un niveau minimum d’entrĂ©e » en termes de caractĂ©ristiques physiques nĂ©cessaires pour les performances olympiques, ce niveau doit ĂȘtre assez faible, et en aucun cas mesurable. 40A ce point de l’exposĂ©, bien des lecteurs vont demander, Mais que faites-vous du talent ? Le Talent » est peut-ĂȘtre l’explication naĂŻve la plus rĂ©pandue de la rĂ©ussite sportive. Les grands sportifs, semblons-nous croire, sont nĂ©s avec un don spĂ©cial, quasiment une chose » en eux, qui manque aux autres, peut-ĂȘtre physique, gĂ©nĂ©tique, psychologique ou physiologique. Certains l’ont, d’autres non. Alors qu’un athlĂšte, nous le savons, doit s’astreindre Ă  de nombreuses annĂ©es d’entraĂźnement et d’attention pour dĂ©velopper et exercer ce talent, celui-ci est tout le temps en lui », attendant seulement une occasion pour ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©. Quand les enfants font de bonnes performances, on dit d’eux qu’ils ont » du talent si les performances dĂ©clinent, ils peuvent s’entendre dire qu’ils ont gaspillĂ© leur talent ». Nous croyons que c’est ce talent, conçu comme une substance cachĂ©e sous la rĂ©alitĂ© superficielle de la performance qui, finalement, distingue le meilleur parmi nos athlĂštes. 41Mais, sur un plan conceptuel, la notion de talent Ă©choue comme explication du succĂšs sportif. Elle mystifie l’excellence, rĂ©sumant un ensemble d’actions distinctes sous un seul concept indiffĂ©renciĂ©. Pour comprendre ces actions et l’excellence qu’elles constituent, nous devons en premier lieu dĂ©valuer ce concept de talent, et voir lĂ  oĂč il cloche. Sur trois points, je crois, le talent » est inadĂ©quat. 42* Des facteurs autres que le talent expliquent le succĂšs sportif plus prĂ©cisĂ©ment. Nous pouvons voir, sans grande difficultĂ©, ce que sont ces facteurs en natation la localisation gĂ©ographique, particuliĂšrement vivre en Californie du sud oĂč le soleil brille toute l’annĂ©e et oĂč tout le monde nage ; le revenu plutĂŽt Ă©levĂ© de la famille, qui permet de se rendre aux meetings et de payer les droits d’inscription, sans oublier le simple prix d’entrĂ©e des piscines quand on est jeune ; la stature, le poids et les proportions ; la chance ou le choix d’avoir un bon entraĂźneur, qui peut enseigner les habiletĂ© requises ; l’hĂ©ritage d’un bonne structure musculaire – ĂȘtre Ă  la fois fort et souple aide certainement – ; des parents qui s’intĂ©ressent au sport. Certains nageurs, aussi, ressentent davantage de plaisir physique Ă  nager ; certains ont une meilleure coordination ; d’autres encore ont un pourcentage supĂ©rieur de fibres musculaires rapides. De tels facteurs sont nettement identifiables et leurs effets peuvent ĂȘtre clairement dĂ©montrĂ©s. Les confondre tous, peu ou prou, sous la rubrique talent » obscurcit plutĂŽt qu’éclaire la question des sources de l’excellence athlĂ©tique. 43Il est facile de procĂ©der ainsi, spĂ©cialement quand le seul contact avec les athlĂštes de haut-niveau ne se produit que tous les quatre ans en regardant les Jeux olympiques Ă  la tĂ©lĂ©vision, ou quand on ne les voit que durant des compĂ©titions plutĂŽt que dans leur entraĂźnement quotidien. Imaginons, par exemple, qu’un jour, j’allume la tĂ©lĂ©vision et je vois une figure magnifique en patinage artistique rĂ©alisĂ©e par Scott Hamilton. Ce que je vois est la grĂące, la puissance et l’adresse s’exprimant tout ensemble, apparemment sans effort une unique image mobile, rapide et sure, trĂšs Ă©loignĂ©e de ce que je peux faire moi-mĂȘme. En termes phĂ©nomĂ©nologiques, je saisis la performance d’Hamilton de maniĂšre monothĂ©tique », d’un seul coup d’Ɠil, tout Ă  la fois [29]. Son patinage », pourrais-je dire, en me rĂ©fĂ©rant Ă  ses actions comme Ă  une seule chose, est spectaculaire ». Avec cette rapide stĂ©nographie, j’ai captĂ© je pense d’un coup la richesse des infimes dĂ©tails qu’Hamilton a, pendant des annĂ©es et des annĂ©es, assemblĂ©s si harmonieusement en une performance qu’ils deviennent invisibles pour un Ɠil non entraĂźnĂ© [30]. Il est possible que, en se concentrant, Hamilton puisse sentir les dĂ©tails dans ses mouvements certainement, un grand entraĂźneur peut les percevoir, et repĂ©rer la petite faute ou erreur dans une routine par ailleurs sans dĂ©faut. Mais, pour moi, la performance est un tout. 44AprĂšs coup, mes amis et moi pouvons nous asseoir et parler de l’histoire d’Hamilton comme d’une carriĂšre d’excellence », ou qui montre un incroyable investissement », une motivation fantastique » – de nouveaux comme si son excellence, son investissement, sa motivation existaient en quelque sorte tout-Ă -coup. L’excellence devient quelque chose en lui, qu’il nous rĂ©vĂšle pĂ©riodiquement, qui s’exprime de temps Ă  autre sa vie et ses habitudes sont rĂ©ifiĂ©es. Le talent » est simplement le mot employĂ© pour mettre une Ă©tiquette sur cette rĂ©ification. Mais ce n’est pas une explication du succĂšs. 45* On ne peut pas distinguer le talent de ses effets. On ne peut pas voir que le talent existe avant que ses effets ne deviennent Ă©vidents. La recherche de Kalinowski sur les nageurs olympiques le dĂ©montre clairement [31]. 46 Une des dĂ©couvertes les plus Ă©tonnantes de notre Ă©tude est qu’il faut beaucoup de temps pour identifier le talent en natation. En fait, ce n’est pas avant d’avoir des succĂšs au niveau rĂ©gional, et plus souvent encore au niveau national, qu’un enfant est repĂ©rĂ© comme talentueux » p. 173. Il ne m’ont jamais dit que j’avais du talent avant que je ne fasse de trĂšs bonnes performances et que je fasse les Championnats Senior Ă  seize ans ; c’est Ă  ce moment-lĂ  qu’ils ont commencĂ© Ă  dire que j’avais du talent » p. 174. En dĂ©pit des capacitĂ©s physiques qu’il possĂ©dait de naissance, il a fallu plusieurs annĂ©es Ă  Peter six, selon notre estimation pour apparaĂźtre douĂ©. C’est le schĂ©ma le plus frĂ©quent, sinon gĂ©nĂ©ral, que nous trouvons dans nos donnĂ©es sur les nageurs. La plupart d’entre eux sont caractĂ©risĂ©s comme Ă©tant “naturels” ou “douĂ©s”, une fois qu’ils ont consacrĂ© beaucoup de temps et un dur labeur Ă  la discipline » p. 194. Quelles que soient les qualitĂ©s exceptionnelles qu’on lui a reconnues une fois qu’il a Ă©tĂ© plus ĂągĂ© et plus performant, elles n’étaient pas apparentes alors avant qu’il ait treize ans. » 47Les citations ci-dessus suggĂšrent que le talent est dĂ©couvert assez tard dans la carriĂšre, le sens implicite Ă©tant que, bien que l’aptitude de l’athlĂšte existe en permanence, nous ne la voyons pas jusqu’à un moment tardif. Kalinowski, comme beaucoup d’entre nous, conserve la croyance qu’il doit y avoir une chose dans l’athlĂšte qui prĂ©cĂšde et dĂ©termine ses succĂšs, et qui ne sera dĂ©couverte que plus tard. Mais, ses propres rĂ©sultats, Ă  plusieurs reprises, suggĂšrent une interprĂ©tation diffĂ©rente peut-ĂȘtre qu’il n’y a pas quelque chose comme le talent », il y a seulement la performance formidable elle-mĂȘme. Il constate le succĂšs et immĂ©diatement en infĂšre une cause sous-jacente, une cause pour laquelle il n’y a pas d’autres preuves que le succĂšs lui-mĂȘme. Ici, comme dans d’autres cas, le talent notre appellation pour cette cause ne peut ĂȘtre mesurĂ©, ou perçu, ou ressenti, sous aucune forme autre que le succĂšs qu’il est supposĂ© produire. 48Ce faisant, dans l’analyse de Kalinowski – et la vision profane est trĂšs semblable Ă  celle-ci –, rĂ©side une erreur analytique du premier degrĂ© la variable indĂ©pendante et la variable dĂ©pendante ne peuvent pas ĂȘtre mesurĂ©es sĂ©parĂ©ment [32]. 49* La quantitĂ© » de talent nĂ©cessaire au succĂšs en compĂ©tition paraĂźt Ă©tonnamment faible. A premiĂšre vue, il semble plausible qu’il soit nĂ©cessaire d’avoir un certain niveau d’aptitude naturelle pour rĂ©ussir en sport ou en musique, ou dans l’universitĂ©. Mais, aprĂšs enquĂȘte empirique, il reste trĂšs difficile de prĂ©ciser quel est exactement ce minimum physique. A vrai dire, une bonne part de la mythologie sportive est construite autour de personnages qui, manquant d’aptitudes naturelles, ont connu des succĂšs fabuleux. Tout un genre de littĂ©rature Ă©mouvante est construite sur le thĂšme de la personne dont les capacitĂ©s naturelles ordinaires ont Ă©tĂ© dĂ©truites Wilma Rudolph avait eu la polio dans son enfance, avant de remporter le 100 mĂštres aux Jeux olympiques de 1960. Glen Cunningham avait eu les jambes gravement brĂ»lĂ©es dans un incendie, pour, ensuite, battre le record du monde du mile. De telles histoires donnent du grain Ă  moudre aux Ă©crivains sportifs. 50Non seulement ces histoires sont communes, mais elles sont presque un genre. Bien des champions olympiques, quand on Ă©tudie leur histoire, semblent avoir surmontĂ© une forte adversitĂ© dans leur poursuite du succĂšs. Accidents d’automobile, jambe dans le plĂątre, cheville foulĂ©e, chirurgie de l’épaule sont courants dans de telles histoires. En fait, ils sont frĂ©quents dans la vie en gĂ©nĂ©ral. Bien qu’un minimum nĂ©cessaire de force physique, de capacitĂ© pulmonaire et cardiaque, de densitĂ© nerveuse puisse ĂȘtre requis pour obtenir des rĂ©sultats sportifs une fois encore, je ne nie pas les avantages diffĂ©rentiels, ce minimum semble Ă  la fois difficile Ă  dĂ©finir et nettement faible, au moins dans de multiples cas. Peut-ĂȘtre que le facteur dĂ©cisif n’est pas du tout l’aptitude naturelle, mais la volontĂ© de surmonter les dĂ©savantages, naturels ou non, du genre de ceux auxquels la plupart d’entre nous faisons face, allant des obstacles mineurs quand nous grandissons et quand nous travaillons, jusqu’aux accidents et aux blessures, et aux handicaps physiques majeurs. 51Et, ensuite, si le niveau minimum de talent exigĂ© paraĂźt trop faible au point d’ĂȘtre universellement accessible, peut-ĂȘtre que le simple concept de talent lui-mĂȘme – ne diffĂ©renciant pas les performers entre eux – pourrait ĂȘtre complĂštement abandonnĂ©. Il ne permet pas d’expliquer les diffĂ©rences dans les rĂ©sultats. PlutĂŽt que de parler de talent et d’aptitude, on ferait mieux de regarder ce que les gens font rĂ©ellement pour produire des performances extraordinaires. 52Le concept de talent fait obstacle Ă  une claire comprĂ©hension de l’excellence. En fournissant une explication » immĂ©diate mais fallacieuse au succĂšs athlĂ©tique, il satisfait notre curiositĂ© en passant, tout en ne requĂ©rant ni investigation empirique ni questionnement critique de nos prĂ©suppositions tacites Ă  propos des athlĂštes de haut-niveau. Au mieux, c’est un moyen commode pour admettre que nous ne connaissons pas la rĂ©ponse, une sorte de terme profane pour variance inexpliquĂ©e ». Mais, le projet d’expliquer Ă©choue. Ce que nous appelons talent n’est rien de plus que la rĂ©ification projetĂ©e de choses particuliĂšres dĂ©jĂ  accomplies des mains placĂ©es correctement dans l’eau, des virages exĂ©cutĂ©s brusquement, une tĂȘte relevĂ©e plutĂŽt que prĂšs de la surface de l’eau. A travers la notion de talent, nous transformons des actions particuliĂšres qu’un ĂȘtre humain effectue en un objet possĂ©dĂ©, conservĂ© au secret pour le jour oĂč il sera rĂ©vĂ©lĂ© Ă  la vue de tous. 53Cet axe de rĂ©flexion mĂšne vers un autre point. Dans la mesure oĂč le talent ne peut ĂȘtre vu qu’indirectement Ă  travers les effets qu’il est supposĂ© produire, son existence est une affaire de croyance. Le dogme fondamental du talent » dit que ce que les gens font en ce monde a une cause qui rĂ©side par-devers eux, qu’il y a une sorte de rĂ©alitĂ© en arriĂšre-plan oĂč les choses rĂ©elles se produisent, et que ce que nous, vous et moi, voyons ici dans nos vies par ex. la conquĂȘte d’une mĂ©daille d’or est rĂ©ellement le reflet de la vraie rĂ©alitĂ© cachĂ©e derriĂšre. Ceux qui ne sont pas admis dans la compagnie des Ă©lus – les talentueux – ne peuvent jamais voir comment est rĂ©ellement cet autre monde des succĂšs fabuleux, et ne peuvent jamais partager ces expĂ©riences. Et en acceptant cette foi dans le talent, me semble-t-il, nous abandonnons nos chances de comprendre correctement l’excellence. 54Encore et toujours, nous voulons croire dans le talent. Comme Jean-Paul Sartre le dit ce que les gens veulent, c’est qu’on naisse lĂąche ou hĂ©ros » [33], sachant que cela nous protĂšge en dĂ©valuant les rĂ©alisations qu’on prĂ©tend Ă©lever [34]; nous sĂ©parant sur un mode magique de ces gens qui sont de grands athlĂštes, nous assurant que nous sommes incomparables Ă  eux et dĂ©chargeant ceux d’entre nous qui ne sont pas excellents de la responsabilitĂ© de leur propre condition. Qualifier quelqu’un de divin », note Friedrich Nietzsche, signifie Ici, nous n’entrons pas en compĂ©tition » [35]. Avec la notion mystificatrice de talent » et la pseudo-explication in-analysĂ©e des performances exceptionnelles, nous codifions notre propre rĂ©sistance psychologique profonde devant la simple rĂ©alitĂ© du monde, devant la banalitĂ© accablante de l’excellence [36].III – L’excellence au quotidien55 Les gens ne savent pas Ă  quel point le succĂšs est ordinaire » disait Mary T. Meagher, triple championne olympique Ă  Los Angeles, quand on l’interrogeait sur ce que le public comprenait de son sport. Elle expliquait avoir dĂ©butĂ© sa carriĂšre dans une ligue estivale et travaillĂ© pour atteindre des compĂ©titions de niveau de plus en plus Ă©levĂ© ; aprĂšs avoir appris de nouvelles techniques, intĂ©riorisĂ© de nouvelles habitudes, et relevĂ© de nouveaux dĂ©fis [37]. Ce que Meagher disait – Ă  savoir que le succĂšs est, en un sens, ordinaire – s’applique, je crois, Ă  d’autres espaces comme ceux des affaires, de la politique, ainsi qu’aux professions de tous types, y compris acadĂ©miques. Dans ce qui suit, je vais essayer de dĂ©velopper ce point, en donnant des exemples tirĂ©s de mes recherches sur la natation, mais aussi d’autres espaces afin de montrer la gĂ©nĂ©ralitĂ© de cette conception. 56* L’excellence se construit au quotidien 57Une performance exceptionnelle est en fait le produit de douzaines d’habiletĂ©s et d’activitĂ©s, apprises ou acquises de façon fortuite, et patiemment transformĂ©es en habitudes assemblĂ©es dans un tout intĂ©grĂ©. Il n’y a rien d’extraordinaire ou de surhumain dans chacune de ces actions prises isolĂ©ment, si ce n’est que, rĂ©alisĂ©es correctement, avec rĂ©gularitĂ©, et toutes ensemble, elles produisent l’excellence. Quand une nageuse apprend le virage culbute en nage libre, elle nage plus vite ; grĂące Ă  une position alignĂ©e lors de la poussĂ©e sur le mur avec les bras dans le prolongement du corps, elle gagne encore un peu de temps ; elle peut Ă©galement progresser en changeant l’orientation de ses mains lors des actions sous-marines en Ă©vitant la prĂ©sence de bulles d’air, ou en modifiant ses retours aĂ©riens ; en soulevant des charges pour se muscler correctement ; et en adoptant les meilleures tenues pour la glisse dans l’eau, et ainsi de suite [38]. Chacune de ces tĂąches semble limitĂ©e en elle-mĂȘme, mais chacune d’elle permet Ă  l’athlĂšte de nager un peu plus vite. Une fois qu’il a appris et intĂ©grĂ© ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments et bien d’autres, le nageur peut participer aux Jeux olympiques. Une victoire n’est rien d’autre que la synthĂšse de ces innombrables petites choses – mĂȘme si certaines d’entre elles sont faites involontairement ou par d’autres, ce que l’on appelle souvent la chance ». 58Ainsi les petites choses » comptent vraiment. Nous avons dĂ©jĂ  vu comment une trĂšs petite – en termes quantitatifs – diffĂ©rence peut produire un succĂšs notoire. MĂȘme d’apparents hasards peuvent conduire Ă  des mĂ©dailles d’or. 59 Dans l’épreuve du 100 mĂštres nage libre Ă  Los Angeles, Rowdy Gaines, sachant que le starter de la course avait tendance Ă  donner le dĂ©part rapidement, a anticipĂ© le signal ; bien qu’il n’ait pas volĂ© le dĂ©part, l’observation des vidĂ©os de la course donne l’impression que Gaines savait exactement quand partir, que les autres Ă©taient encore sur les plots quand il s’élança. Mais, le starter ne l’a pas rappelĂ©. Et les protestations d’aprĂšs course des autres concurrents furent ignorĂ©es. Gaines a passĂ© des annĂ©es Ă  observer les starters, et il a parlĂ© avec son entraĂźneur Richard Quick de ce starter en particulier avant la course. » [39] 60Gaines n’était pas notoirement plus rapide que plusieurs des autres nageurs de la course, mais avec cette tactique, il conquit un avantage suffisant pour gagner. Et, dans l’ensemble de ses courses, il cherchait Ă  trouver un avantage de ce type dans le cas prĂ©sent, cela lui a permis de remporter la mĂ©daille d’or. Portant attention Ă  de telles subtilitĂ©s, nous pouvons dire que, non seulement les petites choses sont importantes ; Ă  certains Ă©gards, les petites choses sont les seules choses. 61Peter Drucker, le doyen des consultants amĂ©ricains en management, suggĂšre une idĂ©e similaire quand il Ă©crit, Ă  propos du monde des affaires, que ce sont ces petites choses qui, prises dans leur en

Tenuen Ă©chec Ă  la maison mercredi, le PSG Handball devra rĂ©aliser une performance majeure Ă  Kiel dans une semaine, pour espĂ©rer rallier le Final Four. Originaires de Dieppe, Jade et NaĂŻs Gillet poursuivent leur prĂ©paration pour les JO 2024. L’aĂźnĂ©e des deux sƓurs vient d’ĂȘtre sacrĂ©e vice-championne du monde en Hongrie. Par Philippe Beaufils PubliĂ© le 14 Juil 22 Ă  1556 Les Informations Dieppoises La Dieppoise Jade Gillet vice-championne du monde de plongeon Ă  Biudapest, associĂ©e Ă  Alexis Jandard ©Deep blue mediaDifficile de rĂ©aliser !AprĂšs un peu plus de trois ans de pratique, Jade Gillet est vice-championne du monde de n’est que plusieurs jours aprĂšs la compĂ©tition, une fois revenue Ă  Dieppe et en montrant la mĂ©daille Ă  sa famille et Ă  ses proches qu’elle a vraiment pris conscience de son le sait depuis qu’elles ont changĂ© de discipline, Jade et NaĂŻs Gillet ont pour objectif, prioritĂ© des prioritĂ©s, les Jeux Olympiques de Paris en 2024 en les compĂ©titions intermĂ©diaires, quels que soient leurs niveaux, sont prises au sĂ©rieux, mais restent des autant, Jade Gillet a vĂ©cu un rĂȘve Ă©veillĂ© il y a quelques jours Ă  est devenue vice-championne du monde de Team Event, associĂ©e Ă  Alexis en ce moment sur ActuDu mal Ă  rĂ©aliserL’aĂźnĂ©e des sƓurs dieppoises a pris part Ă  plusieurs Ă©preuves en programme a commencĂ© par le plongeon Ă  dix mĂštres C’était ma premiĂšre compĂ©tition Ă  dix mĂštres alors que je n’ai dĂ©butĂ© vraiment qu’en novembre Ă  cette hauteur. J’étais avant tout contente d’ĂȘtre lĂ  car c’était la rĂ©compense de mon travail de ces derniĂšres semaines. J’ai pu surmonter ma peur, mais vu le gros niveau, je ne m’étais pas fixĂ© d’objectif. CompĂ©titrice dans l’ñme, j’espĂ©rais atteindre les demi-finales. Je n’y suis pas arrivĂ©e, mais j’ai beaucoup appris. Le plat de rĂ©sistance vient donc du Team Event, une compĂ©tition par Ă©quipes de deux avec six plongeons Ă  effectuer, trois Ă  10 mĂštres et trois Ă  3 mĂštres, chaque membre devant obligatoirement plonger aux deux hauteurs. Alors Jade a choisi de sauter deux fois Ă  10 mĂštres et une fois Ă  3 mĂštres, son partenaire rĂ©alisant l’ de joie Ă  l’annonce des rĂ©sultats en apprenant la deuxiĂšme n’ai pas suivi l’évolution des scores et c’est au dernier moment que l’on m’a dit que nous Ă©tions vice-champions du monde. HonnĂȘtement mĂȘme plus tard lors du podium, je n’arrivais pas Ă  rĂ©aliser. On ne s’était pas mis la pression et aprĂšs ma 25e place individuelle, je ne m’attendais pas Ă  un tel rĂ©sultat. AprĂšs, ça a Ă©tĂ© la folie et j’ai beaucoup pleurĂ© et ri en mĂȘme temps. Ensuite, Jade Gillet a encore deux Ă©preuves Ă  son programme, le synchro mixte avec Gary Hunt et le synchro femme avec sa deux derniĂšres Ă©preuves n’ont pu ĂȘtre travaillĂ©s car les conditions ne permettent pas la synchronisation Ă  l’ tout, les performances ont Ă©tĂ© satisfaisantes avec des 8e et 12e places en dĂ©pit d’une fatigue physique et mentale due Ă  une semaine Rome en aoĂ»tDe son cĂŽtĂ©, NaĂŻs Gillet a vĂ©cu des championnats assez bonne volontĂ© Ă©tait lĂ , mais elle n’a pas rĂ©ussi Ă  concrĂ©tiser ses efforts par des places bilan n’est pas bon, mais c’est la consĂ©quence d’une annĂ©e compliquĂ©e notamment avec un problĂšme d’organisation des cours. Cela n’a pas Ă©tĂ© facile de combiner sport et Ă©tudes si bien que je suis arrivĂ©e trĂšs fatiguĂ©e Ă  la compĂ©tition. J’ai tout de mĂȘme fait de mon mieux et j’ai encore beaucoup appris. Je vais continuer Ă  donner le meilleur de moi-mĂȘme. A Budapest, NaĂŻs Gillet ne visait pas spĂ©cialement des pour son entrĂ©e dans la compĂ©tition, elle espĂ©rait atteindre les 240 points au plongeon Ă  un mĂštre et sa dĂ©ception a Ă©tĂ© forte avec 213 points. Je n’ai jamais Ă©tĂ© dedans. Il faut que je ressente du stress pour faire fort et cela n’a pas Ă©tĂ© le cas. En plus, j’ai voulu rester Ă  encourager les autres de l’équipe de France et je n’aurais peut-ĂȘtre pas dĂ». Le synchro mixte a eu lieu le mĂȘme jour que le plongeon Ă  un mĂštre, tard le soir et avec ma dĂ©convenue du matin, ça a Ă©tĂ© compliquĂ©. Jules Bouyer m’a soutenue, mais cela n’a pas suffi. Lui aussi avait dĂ©jĂ  cinq jours de compĂ©tition derriĂšre lui et nous n’avons pas atteint le Top 6 espĂ©rĂ© 11e. Heureusement, on a pris du plaisir avec Jade sur le synchro femme et nous n’avons aucun une petite semaine de repos, les deux sƓurs ont repris l’ 5 aoĂ»t, elles vont partir en Turquie pour un stage d’une semaine avec piscine extĂ©rieure avant de rejoindre directement Rome, cadre des championnats d’Europe qui se dĂ©rouleront en Italie, les objectifs seront encore de prendre du plaisir, acquĂ©rir de l’expĂ©rience et atteindre des finales ou des podiums qui, on l’espĂšre, leur tendront les article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Les Informations Dieppoises dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. Distances Les rĂ©gates olympiques d'aviron se dĂ©roulent sur la distance de 2 000 mĂštres, y compris chez les femmes depuis 1988. Dans le passĂ©, les courses ont Ă©tĂ© disputĂ©es sur des distances diffĂ©rentes : 1 750 m en 1900, 1,5 mile en 1904 et 1908 et 1 880 m en 1948. Les courses se disputent entre 6 embarcations depuis les Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1956. Live terminĂ© A la perche, Armand Duplantis est champion olympique. De son cĂŽtĂ©, l’équipe de France messieurs de vitesse en cyclisme sur piste a dĂ©crochĂ© la mĂ©daille de bronze. Longtemps incertaine, Simone Biles a Ă©galement arrachĂ© le bronze Ă  la poutre. LIVE PROGRAMME C’est tout pour nous ! Les volleyeurs français nous auront tenus en Ă©veil jusque tard dans la journĂ©e, mais il est temps pour nous de tirer notre rĂ©vĂ©rence
 jusqu’à demain. Dormez bien, car mercredi un beau programme nous attend et pas question de voir vos paupiĂšres trembler ! A demain, mĂȘme lieu, mĂȘme heure, mĂȘme bonne humeur. Le 03/08 Ă  1757 À retenir Le programme de demain Les Français en athlĂ©tisme DĂ©but du dĂ©cathlon de KĂ©vin Mayer avec le 100 m hommes Ă  partir de 2h30 ; Les demies du 110m haies hommes avec Pascal Martinot-Lagarde en 1ere serie et Aurel Manga lors de la deuxiĂšme Ă  partir de 4h ;En lancer de marteau, Quentin Bigot sera la seule chance française de mĂ©daille 13h15 avec Quentin Bigot ;Finale du 800 m avec Gabriel Tual 14h05. Autres finales majeures d’athlĂ©tismeLa finale du 400m femmes 4h30 ;La finale du 3000m steeple femmes 13h ; Finale du 200m hommes 14h55 ; ; Les autres grands rendez-vous du mercredi 4 aoĂ»t En natation en eau libre 10 km, la finale avec L. Grangeon-De VillĂšle dĂšs minuit heure de Paris ; En Skate Park, Madeleine Larcheron sera la seule française prĂ©sente en finale Ă  partir de 5h30 ; En cyclisme sur piste, dĂ©but des qualifications en vitesse hommes 8h30 et keirin femmes 9h15 avec les entrĂ©es en lice de Ryan Helal, Coralie Demay et Mathilde Gros. En finale de Voile 470 femmes, les Françaises Camille Lecointre et AloĂŻse Retornaz sont deuxiĂšmes au classement avant l’ultime rĂ©gate, et peuvent espĂ©rĂ©r une mĂ©daille en cloture des Ă©preuves de voile 08h33 ;En Ă©quitation, Nicolas Delmotte en finale individuelle de saut d’obstacles Ă  partir de 12h ;La finale duo femmes en natation synchronisĂ©e avec les soeurs Charlotte et Laura Tremble 12h30 ; En handball fĂ©minin, les Bleues seront opposĂ©es aux Pays-Bas , toujours pour une place en demies 13h45 ; Les basketteuses affrontent l’Espagne pour un ticket dans le dernier carrĂ© 14h. Le 03/08 Ă  1749 À retenir Le rĂ©cap de la journĂ©e ! Ce qu’il s’est passĂ© En volley, la France l’a emportĂ© face Ă  la Pologne au terme d’un match hĂ©roĂŻque 3 sets Ă  2. La Team Yavbou » retrouvera l’Argentine en demies jeudi 5 aoĂ»t. Les basketteurs français ont Ă©liminĂ© l’Italie 84-75 et joueront contre la SlovĂ©nie en demi-finales 6h15, heure de Paris, ce jeudi ; A la perche, Renaud Lavillenie, diminuĂ© par une blessure Ă  la cheville, n’a passĂ© qu’un seul saut Ă  5,70 m et termine 8e de l’épreuve, remportĂ©e par le grand favori SuĂ©dois Armand Duplantis, qui a passĂ© une barre Ă  6,02 m. En escalade, les frĂšres Mawem sont en finale. MichaĂ«l a terminĂ© premier des qualifs 3e vitesse, 1er du bloc et 11e en difficultĂ© tandis que son frĂšre aĂźnĂ© Bassa a terminĂ© en 7e position, mais il s’est dĂ©chirĂ© le biceps lors de l’épreuve de difficultĂ©. Au lancer de marteau, Alexandra Tavernier Ă©choue au pied du podium Ă  la 4e place avec un jet Ă  74m49, Ă  un mĂštre du bronze. En boxe, la finale hommes des poids welters est programmĂ©e Ă  12h05 ; Les handballeurs français sont en demi-finales. Victoire large et attendue contre le BahreĂŻn 42-28. Ils affronteront l’Egypte en demi-finales, surprenant vainqueur de l’Allemagne 31-26 ; L’équipe de France messieurs de vitesse de cyclisme sur piste a dĂ©crochĂ© la mĂ©daille de bronze olympique en battant l’Australie dans le match de classement ; Quatre bonnes nouvelles en athlĂ©tisme la qualification en finale du triple saut de Melvin Raffin 16m83, onziĂšme performance des qualifications et de Jimmy Gressier au 5000 mĂštres ; le passage en demi-finales du 400 mĂštres d’Amandine Brossier deuxiĂšme de sa sĂ©rie en 51’’65 et d’Azeddine Habz sur 1500 mĂštres 4e temps de sa sĂ©rie ; Karsten Warholm a rĂ©alisĂ© un 400 m haies canon avec un nouveau record du monde Ă  45’’94. Son poursuivant, l’AmĂ©ricain Benjamin a lui aussi battu le prĂ©cĂ©dent record du monde dans une course exceptionnelle. Le BrĂ©silien Dos Santos complĂšte le podium. L’Allemande Malaika Mihambo, championne d’Europe et du monde de la longueur, ajoute l’or olympique Ă  sa collection grĂące Ă  un saut de 7 mĂštres ; En kayak biplace 500 mĂštres, Sarah Guyot et Manon Hostens n’ont pas pu faire mieux qu’une septiĂšme place dans une course remportĂ©e par le duo nĂ©o-zĂ©landais Carrington / Regal. Une heure plus tĂŽt, Lisa Carrington remportait sa troisiĂšme mĂ©daille d’or en 3 JO en monoplace 200 m ; Les basketteurs amĂ©ricains, portĂ©s par un grand Kevin Durant, ont tenu leur rang de triples champions olympiques en titre, en battant l’Espagne 95-81 dans le choc des quarts de finale des Jeux de Tokyo, oĂč ils demeurent bien les favoris, mardi Ă  Saitama ; En voile, les Françaises Camille Lecointre et AloĂŻse Retornaz sont deuxiĂšmes au classement avant l’ultime rĂ©gate olympique de 470 prĂ©vue mercredi, au terme des deux manches disputĂ©es mardi aux JO de Tokyo ; La superstar de la gymnastique Simone Biles a remportĂ© mardi la mĂ©daille de bronze lors de la finale de la poutre aux JO de Tokyo, derriĂšre la Chinoise Guan Chenchen qui devient championne olympique et succĂšde Ă  l’AmĂ©ricaine ; En plongeon, Alexis Jandard, 24 ans, s’est arrĂȘtĂ© en demi-finales du tremplin Ă  3 m ce mardi 16e avec 357,85 points. Le Français disputait ses premiers Jeux Olympiques. Une derniĂšre rĂ©action avant de vous livrer le programme de mercredi, celle du perchiste Renaud Lavillenie, forcĂ©ment déçu de son rĂ©sultat mais dĂ©jĂ  le regard tournĂ© vers les Jeux de Paris Et demain, les handballeuses affrontent les Pays-Bas pour elles aussi rejoindre les demies ! Avec le mĂȘme objectif, les basketteuses françaises tacheront de se dĂ©faire des redoutables Espagnoles. En attendant demain, vous pouvez revivre la finale de la perche remportĂ©e sans surpise par le SuĂ©dois Armand Duplantis. BlessĂ© Ă  la cheville lors de l’échauffement, le Français Renaud Lavillenie n’a pas pu accrocher de mĂ©daillle. Lire aussi JO de Tokyo 2021 le perchiste Armand Duplantis Ă  l’aube d’un rĂšgne olympique Le 03/08 Ă  1717 Sur le terrain Les Bleus ont exultĂ© aprĂšs leur victoire ! Laurent Tillie, soulagĂ© On ne veut pas que ça s’arrĂȘte parce qu’on est vaiment des survivants. C’est une belle victoire, on a eu des ressources insoupçonnĂ©s parce qu’ils nous ont mis beaucoup de pression au service, en attaque. On a fait des choix simples et c’est eux qui ont craquĂ©. Le sĂ©lectionneur de l’équipe de France n’a pas manquĂ© de rappeler que les Bleus ont toujours Ă©tĂ© menĂ©s depuis le dĂ©but des JO, mais ont Ă  chaque fois su trouver les ressources nĂ©cessaires pour revenir au score et l’emporter. Des Survivants. Il devra nous lire pour en connaĂźtre le dĂ©nouement ! Tard dans la nuit ou tĂŽt dans la matinĂ©e, le dĂ©cathlon avec KĂ©vin Mayen Ă  2 h du matin ! Comme toujours, on vous concocte le rĂ©sumĂ© des Ă©preuves du jour et le programme de demain. Le 03/08 Ă  1701 Volley-ball Les survivants » n’ont jamais aussi bien portĂ© leur nom. MenĂ©s 1 set Ă  0 25-21, les joueurs de Laurent Tillie ont Ă©galisĂ© dans la deuxiĂšme manche 22-25 avant de concĂ©der la troisiĂšme 25-21. Dans le cinquiĂšme dĂ©cisif, les Français ont pris l’ascendant psychologique pour l’emporter 15-9 ! Direction la demi-finale ! Le 03/08 Ă  1657 Volley-ball Quel match, mais quel match ! L’aventure continue pour les volleyeurs français qui disputeront leur premiĂšre demi-finale olympique contre l’Argentine jeudi, Ă  6 heures heure de Paris ! Le 03/08 Ă  1655 Volley-ball Les Bleus sont en demi-finales des Jeux olympiques ! Le 03/08 Ă  1655 Volley-ball La premiĂšre est effacĂ©e par la Pologne... Le 03/08 Ă  1655 Volley-ball Six balles de match pour la France ! ! ! ! Le 03/08 Ă  1653 Volley-ball Le plongeon de Laurent Tillie pour sauver en vain un point des Polonais. Image surrĂ©aliste ! Le coach des Bleus a plongĂ© pour rattraper une bale polonaise qui filait dehors. Les Bleus mĂšnent 13-8 ! Le 03/08 Ă  1652 Volley-ball Quelle bataille entre les deux pays ! Le 03/08 Ă  1652 Volley-ball Smash de Barthelemy Chinenyeze ! Le programme Live animĂ© par Ruben Curiel, MĂ©lanie Guiraud et Walid Kachour Image de couverture Poland's Wilfredo Leon Venero L hits the ball in front of France's Antoine Brizard top and Barthelemy Chinenyeze in the men's quarter-final volleyball match between Poland and France during the Tokyo 2020 Olympic Games at Ariake Arena in Tokyo on August 3, 2021. Photo by Antonin THUILLIER / AFP ANTONIN THUILLIER / AFP Bienvenue dans ce direct consacrĂ© Ă  la onziĂšme journĂ©e de compĂ©tition des Jeux olympiques 2021, XXXIIᔉ Ă©dition de l’ùre moderne. De quoi s’agit-il ? De la onziĂšme journĂ©e des Jeux olympiques de Tokyo 2021, avec, au programme de la matinĂ©e, notamment, de l’athlĂ©tisme, de la voile, du basket, du handball, du kayak, de l’escalade et du volley-ball. » Pour revivre l’incroyable record de Karsten Warholm et les Ă©preuves du dĂ©but de journĂ©e, c’est ici. OĂč ? Au Japon. Quand ? Mardi 3 aoĂ»t, Ă  partir de 2 heures. Sur quelles chaĂźnes ? Sur France TĂ©lĂ©visions et Eurosport. De quoi ne parlera-t-on pas ? Du pique-nique rĂ©gressif d’Arbelaez et Lechat. Un peu de lecture en attendant La gazette des JO de Tokyo pistolet en or, bras en X et blessure cachĂ©e Laurent Tillie, une premiĂšre pour une derniĂšre Ă  la tĂȘte du volley français Sifan Hassan remporte facilement le 5 000 mĂštres Le Marocain Soufiane El-Bakkali met fin Ă  trente-sept ans de domination kĂ©nyane sur le 3 000 mĂštres steeple Le village olympique Ă  l’heure des Jeux du Covid » Entre rebond de l’épidĂ©mie et maintien des compĂ©titions, la fuite en avant du gouvernement de Yoshihide Suga Podcast ces Jeux dont les Japonais ne veulent pas Le calendrier des Ă©preuves, les rĂ©sultats, le tableau des mĂ©dailles Le Monde Ă©volue donnez-nous votre avis sur notre nouvel outil de live. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. DeTom Burke Ă  Marcell Jacobs, en passant par Carl Lewis, Jesse Owens et Usain Bolt, dĂ©couvrez tout les champions olympiques de l'emblĂ©matique course olympiq Depuis leur renaissance Ă  la fin du XIXe siĂšcle, les Jeux Olympiques sont devenus la plus importante manifestation de dimension planĂ©taire et assurĂ©ment la plus mĂ©diatique, ce qui les place au centre d'enjeux politiques et Ă©conomiques majeurs, parfois sombres et tragiques. Ces enjeux existaient dĂ©jĂ  dans la GrĂšce antique avec les premiers Jeux, tout comme les problĂšmes liĂ©s Ă  la corruption et Ă  l'argent. Ainsi AthĂšnes et ses alliĂ©s excluĂšrent-ils Sparte de la participation aux Jeux de 424 av. en raison de la guerre du PĂ©loponnĂšse. Voici ci-aprĂšs un survol de toutes les olympiades de l'Ăšre moderne, d'AthĂšnes 1896 Ă  Rio 2016... BeautĂ© du sport Les premiers Jeux se suivent avec un succĂšs croissant qui va de pair avec la montĂ©e des classes moyennes en Occident et la dĂ©couverte des loisirs et du sport. L'apparition de la tĂ©lĂ©vision contribue aussi Ă  leur popularitĂ©. Les deux guerres mondiales occasionnent deux longues coupures. 1896 AthĂšnes TrĂšs modestes et quasiment confidentiels, les premiers Jeux de l'Ăšre moderne accueillent 241 participants de 14 nations, les plus nombreux venant de GrĂšce, Allemagne, France et Grande-Bretagne. La cĂ©rĂ©monie d'ouverture n'en recueille pas moins un grand succĂšs d'estime dans le stade antique d'AthĂšne reconstruit pour l'occasion. Le hĂ©ros du jour est un berger grec du nom de Spiridon Louis 24 ans qui remporte l'Ă©preuve du marathon, soit une course de 40 kilomĂštres entre l'antique champ de bataille de Marathon et le stade d'AthĂšnes. Cette Ă©preuve inĂ©dite rappelle l'exploit de PhilippidĂšs. À l'occasion des Jeux de Londres, en 1908, sa distance sera portĂ©e Ă  42,195 kilomĂštres afin que les coureurs puissent partir de la cour du chĂąteau royal de Windsor. 1900 Paris Croyant bien faire, le baron de Coubertin a souhaitĂ© associer cette deuxiĂšme Ă©dition Ă  l'Exposition universelle du siĂšcle, Ă  Paris, en croyant que leur visibilitĂ© s'en trouvait rehaussĂ©e. Bien au contraire, ils apparaissent comme une compĂ©tition en pĂ©riphĂ©rie de l'exposition, dans le bois de Vincennes. C'est au point que l'on supprime mĂȘme la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture. Ces Jeux permettent toutefois d'assister aux premiĂšres compĂ©titions fĂ©minines tennis, golf, voile... en dĂ©pit des prĂ©ventions du baron de Coubertin. 1904 Saint-Louis Les organisateurs reproduisent la mĂȘme erreur que prĂ©cĂ©demment en associant les Jeux Ă  l'Exposition universelle de Saint-Louis Missouri qui cĂ©lĂšbre le centenaire de l'achat de la Louisiane par les États-Unis. 1908 Londres Les Anglais se voient attribuer les Jeux aprĂšs la dĂ©fection des Italiens, affectĂ©s par une Ă©ruption du VĂ©suve. OrganisĂ©s Ă  la hĂąte, ils se dĂ©roulent Ă  la perfection. Le vainqueur du marathon, Dorando Pietri, termine la course trĂšs largement devant ses concurrents, en 2h54, mais il est disqualifiĂ© pour avoir Ă©tĂ© aidĂ© dans les derniers mĂštres. 1912 Stockholm Parfaitement organisĂ©s, ces IVe Jeux tĂ©moignent de l'arrivĂ©e Ă  maturitĂ© de la manifestation. Les Ă©preuves sont commentĂ©es en direct par une sonorisation et les courses bĂ©nĂ©ficient d'un chronomĂ©trage Ă©lectrique. 1920 Anvers Ces Jeux sont organisĂ©s Ă  Anvers en hommage aux souffrances endurĂ©es par les Belges pendant la Grande Guerre. Les vaincus en sont exclus Allemagne, Autriche, Hongrie, Turquie, Bulgarie. C'est la premiĂšre dĂ©cision de caractĂšre politique dans l'Histoire de l'olympisme moderne. Le rituel olympique se met en place avec le serment prĂȘtĂ© par les athlĂštes et les juges et le drapeau aux cinq anneaux entrelacĂ©s qui reprend les couleurs de tous les drapeaux du monde. 1924 Paris Pour la deuxiĂšme et derniĂšre fois du siĂšcle, les Jeux sont organisĂ©s Ă  Paris. Ils recueillent un grand succĂšs malgrĂ© le pugilat entre spectateurs Ă  l'issue du match de rugby France-États-Unis. Les organisateurs se dotent d'une devise latine Citius, altius, fortius» Plus vite, plus haut, plus fort». Un champion amĂ©ricain de natation fera rĂȘver toutes les femmes longtemps encore aprĂšs les Jeux. Il a nom Johnny Weissmuller mais est restĂ© plus connu sous celui de... Moi Tarzan, Toi Jane». 1928 Amsterdam Vainqueurs du triple saut et du 200 mĂštres brasse, deux Japonais sont les premiers Asiatiques Ă  remporter des Ă©preuves olympiques. 1932 Los Angeles C'est la crise ! Les Jeux se dĂ©roulent sur 16 jours au lieu de plus de 79 jours prĂ©cĂ©demment. Les athlĂštes sont en nombre rĂ©duit mais rĂ©alisent de bonnes performances. Les spectateurs sont au rendez-vous et pour la premiĂšre fois, la manifestation gĂ©nĂšre des profits pas moins d'un million de dollars. 1936 Berlin Trois ans aprĂšs son arrivĂ©e au pouvoir et un an aprĂšs le vote de lois antisĂ©mites, Hitler veut faire des Jeux une illustration de la supĂ©rioritĂ© de l'idĂ©ologie nazie et de l'Allemagne. C'est la premiĂšre fois que les Jeux sont ouvertement instrumentalisĂ©s par un rĂ©gime politique, en l'occurence le pire qui soit. De fait, les compĂ©titions se dĂ©roulent selon un cĂ©rĂ©monial rigoureux. Une cinĂ©aste au service de Hitler, Leni Riefenstahl, va en tirer un film de propagande d'une grande qualitĂ© esthĂ©tique Les Dieux du stade 1938. Deux athlĂštes vont nĂ©anmoins Ă©clairer ces Jeux d'une lumiĂšre inattendue. Le premier est le Noir Ă©tasunien Jesse Owens qui remporte pas moins de quatre mĂ©dailles d'or sur le 100 mĂštres, le 200 mĂštres, le 4x100 mĂštres et la longueur. Sur cette derniĂšre Ă©preuve, son concurrent est un Allemand qui ne craint pas de fraterniser avec lui sur le sautoir. Ensuite, en tant que vainqueur, Jesse Owens est amenĂ© Ă  saluer le FĂŒhrer de loin et celui-ci lui rend son salut en agitant la main une lĂ©gende a posteriori voudra qu'il ait prĂ©fĂ©rĂ© quitter la tribune plutĂŽt que lui serrer la main. Jesse Owens rappellera avec amertume dans ses MĂ©moires qu'il n'Ă©tait pas mieux traitĂ© dans l'AmĂ©rique de la sĂ©grĂ©gation qu'en Allemagne. Le deuxiĂšme hĂ©ros des Jeux est le CorĂ©en Son Ki-chong qui remporte le marathon. Officiellement enregistrĂ© dans la dĂ©lĂ©gation du Japon, qui occupe la CorĂ©e, il dĂ©die nĂ©anmoins sa victoire Ă  son pays. 1948 Londres AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, l'honneur des Jeux revient naturellement aux Anglais qui ont jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans la victoire sur le nazisme. 59 nations y participent mais l'Allemagne et le Japon en sont exclus. La rĂ©vĂ©lation sportive est un AmĂ©ricain, Bob Mathias, qui remporte le dĂ©cathlon et devient Ă  17 ans le plus jeune mĂ©daillĂ© masculin de l'Histoire. Les femmes s'attirent aussi beaucoup de succĂšs. Elles sont 390 Ă  cĂŽtĂ© de 3714 hommes, de quoi faire se retourner le baron de Coubertin dans sa tombe. 1952 Helsinki Ces Jeux parfaitement organisĂ©s voient l'entrĂ©e en scĂšne, pour la premiĂšre fois, de l'URSS. Absente des compĂ©titions depuis la PremiĂšre Guerre mondiale, l'Union SoviĂ©tique comprend l'intĂ©rĂȘt de cette tribune sportive Ă  vocation planĂ©taire. Elle va dĂ©sormais y prendre une part trĂšs active en ayant soin de fournir Ă  ses ses athlĂštes amateurs» une prĂ©paration intensive dans le cadre de l'armĂ©e. La TchĂ©coslovaquie, satellite» de l'URSS, est Ă  l'honneur avec la triple performance d'Emil ZĂĄtopek 30 ans, qui remporte le 5000 mĂštres, le 10000 mĂštres et le marathon. Aux Jeux prĂ©cĂ©dents de Londres, il avait dĂ©jĂ  gagnĂ© le 10000 mĂštres. Le jour de sa victoire sur 5000 mĂštres, son Ă©pouse Dana s'offre quant Ă  elle une mĂ©daille d'or au javelot. 1956 Melbourne Melbourne innove Ă  bien des Ă©gards. C’est la premiĂšre fois que les Jeux se dĂ©roulent dans l’hĂ©misphĂšre sud et c’est aussi la premiĂšre fois et la seule Ă  ce jour que des Jeux d’étĂ© sont scindĂ©s en raison d’une quarantaine trĂšs stricte interdisant quasiment aux chevaux d’entrer sur le territoire australien, les Ă©preuves Ă©questres se sont dĂ©roulĂ©s Ă  Stockholm du 10 au 17 juin, alors que Melbourne accueille les autres sports Ă  la fin de l’automne. Autre premiĂšre» lors de la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture, les athlĂštes de tous les pays dĂ©filent ensemble et non par pays. Une maniĂšre de faire oublier le boycottage de certains pays et d'Ă©viter des rixes comme Ă  l'occasion de la finale de water-polo entre SoviĂ©tiques et Hongrois. Ces boycottages sont aussi une premiĂšre» et tĂ©moignent de l'aggravation des tensions internationales dans un contexte de dĂ©colonisation et de guerre froide. En raison de l’intervention franco-britannique sur le canal de Suez, l’Égypte, le Liban et l’Irak ont refusĂ© d’y participer. Et pour protester contre l’intervention soviĂ©tique Ă  Budapest, l’Espagne, la Suisse et les Pays-bas n’ont pas envoyĂ© d’athlĂštes Ă  Melbourne. Sans oublier la RĂ©publique populaire de Chine qui s’est abstenue en raison de la prĂ©sence de TaĂŻwan. Les Français gardent le souvenir Ă©blouissant de la victoire d'Alain Mimoun 35 ans au marathon. Cet ancien caporal-chef d'origine kabyle avait failli ĂȘtre amputĂ© d'une jambe Ă  l'issue de la bataille du Mont Cassin, en 1944. La veille du marathon, il apprend que son Ă©pouse vient d'accoucher. Parti avec le maillot 13, il l'emporte en 2h25 sur son rival et ami Zatopek... 1960 Rome Ces Jeux qui se dĂ©roulent dans le cadre majestueux de la Rome antique sont Ă  proprement parler les derniers de l'Ăšre europĂ©enne». La mĂȘme annĂ©e, de nombreux pays d'Afrique noire accĂšdent Ă  l'indĂ©pendance. Par une coĂŻncidence intĂ©ressante, le marathon, Ă©preuve reine des Jeux, est remportĂ© cette annĂ©e-lĂ  par un Éthiopien, Abebe Bikila, le premier Africain Ă  gagner une mĂ©daille d'or. Ce coureur aux pieds nus, inconnu de tous, prend son envol devant l'obĂ©lisque d'Axoum qui rappelle la conquĂȘte de l'Éthiopie par l'Italie ! Dans la nuit, sous la lumiĂšre des projecteurs, il arrive triomphal au terme de la course, devant l'arc de Constantin. L'autre rĂ©vĂ©lation des Jeux de Rome est un boxeur afro-amĂ©ricain, Cassius Clay 18 ans, mĂ©daille d'or des poids mi-lourds. De retour chez lui, il se voit empĂȘchĂ© d'entrer dans un restaurant chic rĂ©servĂ© aux Blancs et de dĂ©pit jette sa mĂ©daille dans l'Ohio. Devenu un champion de boxe cĂ©lĂ©brissime, il se convertit en 1965 Ă  l'islam radical et prend le nom de Mohamed Ali. Son itinĂ©raire porte tĂ©moignage de la lutte contre la sĂ©grĂ©gation raciale aux États-Unis. Douloureuse transition vers un monde multipolaire Pour la premiĂšre fois, en 1964, les Jeux Olympiques se dĂ©roulent sur le continent asiatique, dans un pays non blanc, et qui plus est chez l'un des vaincus de la Seconde Guerre mondiale, le Japon. À l'heure de la dĂ©colonisation et de la montĂ©e du tiers-monde, il s'agit d'un symbole chargĂ© de sens. Tellement que dĂšs les Ă©ditions suivantes, la politique va faire irruption dans les Jeux, de façon gĂ©nĂ©ralement violente .... PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2021-07-25 081225
Ligue1 : «On ne peut pas réaliser une telle performance sans un état d'esprit exceptionnel», note Génésio Par Le Figaro avec AFP Publié le 07/11/2021 à 23:50 ,
Tom Curren Ă  droite avec Jean-Luc Arassus, le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Française de Surf, sur la Grande Plage de Biarritz, site principal des Mondiaux 2017. © FFS Triple champion du monde WSL et triple champion du monde ISA, l’AmĂ©ricain Tom Curren est le parrain des ISA World Surfing Games 2017, les championnats du monde de surf des nations, qui auront lieu du 20 au 28 mai Ă  Biarritz - Pays Basque. Tom Curren Je suis honorĂ© d’ĂȘtre le parrain des Mondiaux 2017 en France »Vous avez Ă©tĂ© choisi par le comitĂ© d’organisation pour ĂȘtre le parrain des championnats du monde 2017 en France. Comment avez-vous accueilli cette demande ?Ça reprĂ©sente vraiment beaucoup pour moi. Je suis trĂšs honorĂ© d’ĂȘtre le parrain de ces championnats du monde. J’ai passĂ© beaucoup de temps en France et particuliĂšrement Ă  Biarritz. C’est une invitation que j’ai acceptĂ© reprĂ©sente justement pour vous Biarritz et la France ?Comme je l’ai dit, ça reprĂ©sente beaucoup. La premiĂšre fois que je suis venu ici, je faisais partie de l’équipe amĂ©ricaine pour les championnats du monde, c’était en 1980. C’était mon premier dĂ©placement, ma premiĂšre sĂ©lection. Ça avait Ă©tĂ© une grand moment pour moi ! Il y avait de grosses vagues Ă  la Grande Plage de Biarritz et un monde fou pour regarder le spectacle. Il y avait des gens sur la plage, sur le parking, Ă  tous les Ă©tages des immeubles alentours. J’avais gagnĂ© en junior finale sur le spot des Cavaliers, ndlr et fait 3e en Open. C’était vraiment sait que vous apprĂ©ciez particuliĂšrement notre pays...Oh oui ! J’ai passĂ© beaucoup d’annĂ©es en France. Je me souviens trĂšs bien de tous les entraĂźnements ici, Ă  l’époque oĂč je dĂ©butais ma carriĂšre. Je vais vous confier quelque chose j’ai appris Ă  surfer les gauches en France. Si on a de belles droites en Californie, les gauches sont moins bonnes. C’est en France que j’ai appris Ă  surfer de dos ! Je viens ici depuis trĂšs longtemps, bientĂŽt 30 ans. J’y ai des amis et de la famille. J’ai rencontrĂ© Marie-Pascale son ex-femme, ndlr en 1982 et nous nous sommes installĂ©s en avez participĂ© Ă  plusieurs ISA World Surfing Games, gagnĂ© trois titres individuels et un titre par Ă©quipes. Quel regard portez-vous sur ces championnats du monde ?Dans les annĂ©es 80, les ISA Ă©taient la compĂ©tition que l’on devait faire avant de passer sur le tour professionnel. C’était un passage obligĂ©. Je les ai faits en 1980 Ă  Biarritz vainqueur en junior et 3e en Open et en 1982 en Australie vainqueur en Open. DĂ©sormais, les amateurs et les pros peuvent tous y participer. Cette Ă©preuve permet Ă  tous de concourir pour son pays. C’est une trĂšs bonne pensez-vous de l’entrĂ©e du surf aux Jeux Olympiques ?On se demandait pourquoi le surf n’y Ă©tait pas auparavant. C’est un vĂ©ritable sport. Ce n’est pas quelque chose... d’autre. C’est un sport ! Il mĂ©rite sa place aux Jeux Olympiques. Quant on voit les surfeurs s’entraĂźner, ils travaillent autant que tous les autres athlĂštes. Il connaĂźt aujourd’hui une immense popularitĂ© dans le monde entier. Le surf est universel. Il y a un trĂšs grand nombre de pays qui sont reprĂ©sentĂ©s lors des championnats du monde ISA. Je pense qu’une grande majoritĂ© de surfeurs est heureuse que le surf soit un sport olympique. Moi, je suis tant que parrain des ISA World Surfing Games 2017, quel message allez-vous faire passer aux surfeurs professionnels du monde entier ?Je vais ĂȘtre ici pour regarder la compĂ©tition et j’aimerais bien que les meilleurs mondiaux soient prĂ©sents pour que je puisse voir un beau spectacle. Donc, les gars, merci de venir en France ! Il faut que les meilleurs de tous les pays viennent ici. Sinon, ce sera encore les BrĂ©siliens qui vont tout gagner et, mĂȘme si c’est beau ce qu’ils font, on en a un peu marre que ce soit eux qui gagnent tout le temps rires. == Tom Curren en brefNĂ© le 3 juillet 1964A Newport Beach, CalifornieNationalitĂ© AmĂ©ricaineRĂ©sidence Santa Barbara, CaliforniePalmarĂšs 3 fois champion du monde ASP ex-WSL en 1985, 1986 et 1990 ; 3 fois champion du monde ISA 1980, 1982 et 2011 ; champion du monde des nations ISA avec les Etats-Unis 2011 ; vainqueur de 33 Ă©tapes CT== BioTom Curren 52 ans est un des plus grands surfeurs de tous les temps. Sextuple champion du monde 3x ISA et 3x WSL, l’AmĂ©ricain a rĂ©volutionnĂ© le surf dans les annĂ©es 80 avec un style Ă  la fois fluide et trĂšs engagĂ©. Champion du monde junior en 1980 Ă  Biarritz, Curren entretient une relation privilĂ©giĂ©e avec le Pays Basque oĂč vivent ses enfants Lee-Ann et Curren est nĂ© le 3 juillet 1964 Ă  Newport Beach, en Californie. C’est son pĂšre, Pat Curren, un des pionniers du surf Ă  Hawaii dans les annĂ©es 50, qui lui a transmit la passion du surf. Il est considĂ©rĂ© comme un des trois plus grands surfeurs de tous les temps avec ses compatriotes Kelly Slater et Andy a inspirĂ© des gĂ©nĂ©rations de surfeurs et continue encore Ă  attirer des fans. Il fut le premier Ă  professionnaliser le surf avec une approche de trĂšs haut niveau de son sport. Il a sans cesse chercher Ă  travailler le shape de ses planches pour faire Ă©voluer sa glisse. AprĂšs avoir passĂ© sa jeunesse sur les longs point break californien, Curren a perfectionnĂ© son surf de dos sur les gauches en France et fait de son roller backside l’un des plus beaux de tous les avoir gagnĂ© deux titres mondiaux chez les amateurs en 1980 juniors et 1982 Open, Curren se lance sur le circuit professionnel ASP qu’il va dominer durant une dĂ©cennie avec 36 victoires et trois titres mondiaux en 1985, 1986 et Ă  Marie-Pascal Delanne, une surfeuses française originaire de Biarritz, il s’installe dans le pays basque oĂč il vivra plus d’une dizaine d’annĂ©es. Le couple aura deux enfants, Lee-Ann membre des Ă©quipes de France de surf et Nathan, avant de se du Lacanau Pro 1986, 1990, du Pro Hossegor 1989 et du Surf Masters de Biarritz 1990, Tom Curren a rĂ©gnĂ© sur les compĂ©titions internationales et françaises durant une douzaine d’annĂ©es, remportant 33 Ă©tapes du CT. Il s’est retirĂ© en 1994, et s’il s’est offert quelques piges Ă  la fin des annĂ©es 90, il a mis dĂ©finitivement fin Ă  sa carriĂšre professionnelle en dans les petites vagues comme dans les plus grosses, il parcourt aujourd’hui le monde Ă  la recherche des vagues parfaites, pour des photos et vidĂ©os rĂ©alisĂ©es par une cĂ©lĂšbre marque de surferwear qui l’accompagne depuis ses premiĂšres il n’est pas sur une planche, l’AmĂ©ricain fait de la musique. InspirĂ© par les Beatles, les Who et Deep Purple quand il Ă©tait tout jeune, il avoue avoir un faible pour la musique africaine et le jazz. Sons style ? Le folk. Auteur de trois albums, le quatriĂšme est en cours, Tom Curren se produit souvent sur scĂšne. 9: Martin Fourcade, 5 mĂ©dailles d’or. Ce top 10 ne pouvait exister sans la prĂ©sence de notre champion national. L’actuel sportif français le plus titrĂ© aux Jeux Olympiques figure en neuviĂšme position de ce classement. AprĂšs une premiĂšre mĂ©daille d’argent dĂ©crochĂ©e sur la mass start aux Jeux de 2010 Ă  Vancouver, il dĂ©buta son PubliĂ© le 13/08/2022 Ă  1844, Mis Ă  jour le 13/08/2022 Ă  2115 David Popovici, 17 ans, a effacĂ© des tablettes le record du monde de Cesar Cielo. ANTONIO BRONIC / REUTERS Le jeune prodige roumain a amĂ©liorĂ© samedi Ă  Rome le record du monde du 100 m nage libre en finale des Championnats d'Europe de natation. David Popovici a encore frappĂ©. La nouvelle sensation de la natation mondiale, qui n'a pas encore 18 ans, a battu samedi Ă  Rome le record du monde du 100 m nage libre en finale des Championnats d'Europe. Il n'y a pas beaucoup d'adjectifs que je peux utiliser pour dĂ©crire ce que je ressens. Je suis juste heureux», a-t-il simplement dĂ©clarĂ© aprĂšs avoir reçu sa 17 ans, le rĂ©cent double champion du monde a effacĂ© des tablettes la marque du BrĂ©silien Cesar Cielo, qui tenait depuis 2009, en s'imposant en soit 5 centiĂšmes de mieux. Pas loin de la course parfaite? Je pense, oui», a-t-il lancĂ©. Enfin, c'est Ă  mon coach de dĂ©cider ça mais pour le moment, je pense que c'est probablement la meilleure course que j'ai jamais faite.»Nouvelles limites»J'avais prĂ©vu d'aller trĂšs vite et j'avais prĂ©vu de m'amuser et c'est Ă  peu prĂšs tout. On devait penser Ă  des petites choses techniques mais Ă  part ça, la mĂ©daille est un bonus, un super bonus bien sĂ»r et je suis vraiment content d'avoir battu ce record du monde lĂ©gendaire», a expliquĂ© Popovici. Dans le bassin en plein air du Foro Italico, immense complexe multisports de la capitale italienne, il a devancĂ© le Hongrois Kristof Milak et l'Italien Alessandro Miressi le Français Maxime Grousset devant se contenter de la quatriĂšme sacrĂ© aux Mondiaux de Budapest sur les 100 et 200 mĂštres nage libre, a donc amĂ©liorĂ© le record du monde rĂ©alisĂ© en combinaison par Cielo il y a treize ans, Ă  l'Ă©poque - rĂ©volue - oĂč les records tombaient Ă  la pelle grĂące aux combinaisons en polyurĂ©thane. C'est chouette d'Ă©tablir de nouvelles limites. Les records sont faits pour ĂȘtre battus. J'espĂšre que quelqu'un battra le mien et que je battrai le sien. C'est ça le sport», a-t-il en demi-finale, dans un temps de 46 sec 98, le natif de Bucarest Ă©tait devenu le quatriĂšme homme seulement Ă  descendre sous les 47 secondes derriĂšre Cielo, le Français Alain Bernard et l'AmĂ©ricain Caeleb Dressel À noter que la marque de Bernard n'avait toutefois pas Ă©tĂ© homologuĂ©e officiellement en raison d'une combinaison non-valide.Pas d'urgence»Hier j'ai dit que le record d'Europe Ă©tait juste un pas dans la bonne direction, et j'avais raison», a rappelĂ© Popovici aprĂšs son exploit. Il n'y avait pas d'urgence et j'ai dĂ» ĂȘtre extrĂȘmement patient pour le record du monde», a expliquĂ© le nageur roumain. Ces championnats ne sont pas encore terminĂ©s, ni cette trĂšs longue saison», a soulignĂ© celui qui doit encore participer aux championnats du monde juniors qui dĂ©butent fin aoĂ»t au PĂ©rou. À Rome, il doit encore disputer les 200 et 400 m nage libre.Cela a fait mal, mais cela en vaut toujours la peine et je me sens bien maintenant», a-t-il expliquĂ© au sujet de sa course. C'Ă©tait gĂ©nial et c'est trĂšs spĂ©cial de battre ce record qui a Ă©tĂ© Ă©tabli ici en 2009 par Cesar Cielo» dans la mĂȘme piscine du Foro Italico, a ajoutĂ© lors des championnats d'Europe juniors l'Ă©tĂ© dernier, dĂ©jĂ  Ă  Rome, Popovici avait confirmĂ© quelques semaines plus tard aux Jeux olympiques de Tokyo. Alors qu'il n'avait que 16 ans, il avait Ă©chouĂ© Ă  2 centiĂšmes du bronze en finale du 200 m nage libre avant de prendre la septiĂšme place de la finale du 100 m nage progression n'a pas cessĂ©. À Budapest, en juin dernier, il est devenu le premier homme Ă  rĂ©aliser le doublĂ© de la nage libre 100-200 m dans des Championnats du monde depuis prĂšs de cinquante ans. Sa performance samedi finit de l'installer au sommet de la natation masculine mondiale. Natation le Roumain Popovici amĂ©liore le record du monde du 100 m nage libre en finale des championnats d'Europe S'ABONNERFermerS'abonner Une21e est assurĂ©e avec la prĂ©sence en finale des fleurettistes. COMPTE-RENDU - La France a remportĂ© sa 20e mĂ©daille, en argent, grĂące Ă 
Quatre membres de l’équipe canadienne de soccer qui a remportĂ© l’or aux Jeux olympiques de Tokyo l’étĂ© dernier occuperont le devant de la scĂšne lors des quarts de finale de la Ligue des champions fĂ©minine de l’UEFA cette semaine. Mardi, une Ă©quipe du Paris Saint-Germain composĂ©e de l’arriĂšre Ashley Lawrence et de l’attaquant Jordyn Huitema se rendra en Allemagne pour affronter le Bayern Munich lors du premier match de leur sĂ©rie de deux matchs. Mercredi, l’équipe italienne de la Juventus avec la milieu de terrain canadienne Julia Grosso accueille le club français de l’Olympique Lyonnais, avec qui le vĂ©tĂ©ran dĂ©fenseur Kadeisha Buchanan a dĂ©jĂ  remportĂ© quatre titres en Ligue des champions. Dans les autres matches aller de cette semaine, les rivaux espagnols du Real Madrid et de Barcelone s’affrontent, tandis que le club anglais d’Arsenal accueille les Allemands de Wolfsburg Ă  Londres. Cette compĂ©tition annuelle qui rĂ©unit les meilleurs clubs de toute l’Europe a Ă©tĂ© organisĂ©e pour la premiĂšre fois en 2001-02 sous le nom de Coupe fĂ©minine de l’UEFA », avant d’ĂȘtre rebaptisĂ©e Ligue des champions en 2009-10. La Women’s Champions League a progressĂ© Ă  pas de gĂ©ant depuis lors, le plus grand changement intervenant au dĂ©but de cette saison avec l’introduction d’une vĂ©ritable phase de groupes au premier tour. Le nouveau format signifie que pour la premiĂšre fois, les tournois fĂ©minin et masculin sont alignĂ©s l’un sur l’autre. Cela signifie Ă©galement des revenus plus importants pour les clubs impliquĂ©s avec une augmentation des matchs au calendrier, ce qui est un autre avantage pour l’avancement du jeu fĂ©minin au niveau professionnel. Avoir plus de matches est toujours un plus. Le nouveau format, avec une phase de groupes, il permet plus de matchs, il permet Ă  plus d’équipes de jouer Ă  travers l’Europe, donc ce n’est que positif en termes de progression et de croissance du jeu fĂ©minin sur Ă  l’échelle mondiale », a dĂ©clarĂ© Lawrence Ă  CBC Sports. REGARDER Lawrence nominĂ© pour le Ballon d’Or 3 Canadiennes nominĂ©es pour le Ballon d’Or Les mĂ©daillĂ©es d’or olympiques canadiennes Christine Sinclair, Ashley Lawrence et Jessie Fleming sont sur la liste restreinte pour le Ballon d’Or cette annĂ©e aprĂšs des campagnes nationales et internationales rĂ©ussies. Apprenez-en plus sur les 3 Canadiens qui pourraient remporter le Ballon d’Or, l’individu le plus prestigieux du soccer 211 Lawrence, un Torontois de 26 ans, a Ă©tĂ© l’un des joueurs les plus importants et les plus durables du Canada aux Jeux olympiques, commençant les six matchs et enregistrant 591 minutes sur une possibilitĂ© de 600 de temps de jeu. Comme elle l’a fait pendant la majeure partie de sa carriĂšre en Ă©quipe nationale, elle s’est avĂ©rĂ©e ĂȘtre une option polyvalente pour l’entraĂźneur national Bev Priestman, car elle a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e Ă  la fois comme arriĂšre et milieu de terrain Ă  Tokyo. Elle a Ă©galement Ă©tĂ© un contributeur majeur pour une Ă©quipe du PSG qui a remportĂ© un championnat de France historique la saison derniĂšre mettant fin Ă  la sĂ©rie de 14 titres consĂ©cutifs de l’Olympique Lyonnais et a atteint les demi-finales de l’UEFA Women’s Champions League pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive. La course aux quatre derniers a Ă©tĂ© particuliĂšrement douce pour Lawrence et le PSG alors qu’ils battaient Lyon qui Ă©tait le quintuple champion d’Europe en titre en quart de finale. Ancienne star de la NCAA Ă  l’UniversitĂ© de Virginie-Occidentale, Lawrence s’est imposĂ©e depuis sa signature avec le PSG dĂšs sa sortie des rangs universitaires en 2017. C’était un pas Ă©norme Ă  franchir Ă  l’époque pour un joueur aussi jeune et non Ă©prouvĂ©. Mais Lawrence a Ă©tĂ© l’un des contributeurs les plus rĂ©guliers du PSG depuis son arrivĂ©e. Jouer en premiĂšre division française et en UEFA Women’s Champions League a permis Ă  son jeu de se dĂ©velopper et de grandir. L’équipe fĂ©minine canadienne en a Ă©galement profitĂ©, car Lawrence est devenue une joueuse plus complĂšte et est largement considĂ©rĂ©e comme l’une des meilleures arriĂšres latĂ©rales au monde. Être dans ce club depuis plusieurs annĂ©es maintenant, j’ai vu le dĂ©veloppement du football fĂ©minin et faire partie de la Ligue des champions, ça a Ă©tĂ© la clĂ©. C’est connu dans le monde entier », a dĂ©clarĂ© Lawrence. J’ai participĂ© Ă  des matchs contre les meilleurs clubs – Lyon, Barcelone et le Bayern Munich – et ils sont toujours au coude Ă  coude pendant 90 minutes. Cela vous pousse, et c’est ce qui me pousse en tant que joueur et m’a aidĂ© moi je progresse. Cela m’a aidĂ© Ă  sortir de ma zone de confort et au PSG, nous avons vraiment dĂ» amĂ©liorer notre jeu au fil des ans. Nous nous sommes amĂ©liorĂ©s dans la compĂ©tition, en atteignant les demi-finales l’annĂ©e derniĂšre, donc cela montre juste la quantitĂ© de travail et l’attention aux dĂ©tails qu’il faut pour le gagner. » Le jeu de Buchanan a Ă©voluĂ© Buchanan, une Torontoise de 26 ans, a Ă©galement Ă©voluĂ© au cours de son mandat en France avec l’Olympique Lyonnais, et en se testant rĂ©guliĂšrement contre certaines des meilleures joueuses du monde en Ligue des champions. À la sortie de l’universitĂ© et avec quelques sĂ©lections pour le Canada, la plupart de mon jeu Ă©tait physique », a dĂ©clarĂ© Buchanan Ă  CBC Sports. J’étais trĂšs dominant physiquement, rapide, fort sur le ballon et fort dans mes tacles. Quand je suis arrivĂ© en France, ce n’était pas le style de jeu. C’était plus basĂ© sur la possession, trĂšs solide techniquement. Cela m’a aidĂ© Ă  acquĂ©rir un meilleur contrĂŽle du ballon et de la prĂ©cision avec ma capacitĂ© de passe, et Ă  vraiment regarder diffĂ©rents types de passes, comme frapper une diagonale sur un sou ou une passe divisĂ©e. Donc, mon jeu s’est amĂ©liorĂ© par rapport au fait d’ĂȘtre un joueur physique Ă  l’endroit oĂč je me sens au cours de la derniĂšre [few] annĂ©es, je me suis beaucoup amĂ©liorĂ© sur le plan technique. »
rĂ©aliserLes commerciaux par exemple vont rĂ©aliser un classement de leurs. RĂ©aliser les commerciaux par exemple vont rĂ©aliser un. School École nationale de commerce et de gestion de Casablanca; Course Title FINANCE 3399; Uploaded By antoniocunha1989. Pages 54 Ratings 100% (1) 1 out of 1 people found this document helpful; This preview shows page 33 - 36 out of 54
Par Gary EliĂ©zer Dans une interview pour Brut, Presnel Kimpembe a affichĂ© sa volontĂ© et son envie pour visiter HaĂŻti, le jeune joueur d’origine haĂŻtienne, espĂšre qu’il aura la chance de le faire un jour tout comme sa mĂšre qui est une native du sol dessalinien. Le footballeur international français qui a dĂ©cidĂ© de s’associer Ă  l’Organisation Medcins Sans FrontiĂšres pour soutenir HaĂŻti, avait mis en vente plusieurs objets du 1er au 8 novembre dont des maillots prestigieux pour rĂ©colter des fonds, et le jeune joueur veut faire plus que cela. Tout comme de nombreuses personnalitĂ©s qui se sont mobilisĂ©es dont des artistes de renommĂ©e internationale, mĂ©daillĂ©s olympiques, champion d’Europe et du monde Presnel Kimpembe rĂ©colte des fonds avec son association Strong3r, il raconte pourquoi il a dĂ©cidĂ© de s’engager. “J’ai une maman qui est d’origine haĂŻtienne, donc ce qui s’est passĂ© en HaĂŻti le 14 aoĂ»t dernier forcĂ©ment ça ma touchĂ©, j’ai de la famille qui a tout perdu lĂ -bas qui s’est retrouvĂ©e aussi Ă  la rue, ça m’a tout de suite interpellĂ©. C’est ce que je suis en train de faire pour l’instant et j’espĂšre aller jusqu’au bout dans cette action dans un premier temps pour pouvoir penser Ă  plus grand plus tard,” a-t-il dit. Mais le joueur qui veut rĂ©aliser encore plus, espĂšre un jour il aura l’occasion de visiter la premiĂšre rĂ©publique noire au monde “En HaĂŻti je n’ai eu la chance d’y aller mais ma maman y va chaque annĂ©e qui a eu l’opportunitĂ© de m’envoyer des vidĂ©os de me faire des points sur comment ça se passe, la beautĂ© du pays et j’espĂšre que je pourrai m’y rendre mĂȘme si avec mon agenda sportif c’est compliquĂ© le plus vite possible quand mon agenda me le permettra.” Noter que, Presnel tient son prĂ©nom de son grand-pĂšre maternel, qui est normalement un nom haĂŻtien. À lire aussi
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RĂ©sultatset classements des 4 grands championnats au 23 aoĂ»t 10h Arsenal et le Bayern Munich seuls en tĂȘte de Premier League et Bundesliga. La Serie A et la Liga, qui comptent une journĂ©e de
A comme arbitrageCelui de la boxe laisse toujours aussi pantois. Noble art, mon Ɠil. Alexis Vastine, le Français, a Ă©tĂ© volĂ© comme au coin du bois pour la deuxiĂšme fois aprĂšs PĂ©kin, entre autres scandales» du ring. Les soupçons de corruption collent Ă  la discipline qui aurait un besoin urgent de faire son aggiornamento. L’épĂ©iste corĂ©enne Shin Alam, battue en demi-finale sur une touche portĂ©e au-delĂ  du temps rĂ©glementaire selon elle et refusant longtemps de quitter la piste, restera aussi comme le symbole des approximations pour rester poli arbitrales. Pour ne pas parler des faveurs dont ont bĂ©nĂ©ficiĂ© certains Britanniques
B comme BoltEt mĂȘme trois fois Bolt. Comme Ă  PĂ©kin, le sprinteur jamaĂŻcain a mis le Stade olympique Ă  ses pieds en survolant les 100 m et 200 m il est le premier Ă  rĂ©aliser deux fois le doublĂ© et en offrant Ă  son pays un hallucinant record du monde du 4 × 100 36"84 au bout d’une ligne droite de folie. Usain Bolt pĂšse dĂ©sormais 6 mĂ©dailles d’or olympique. La perspective de rejoindre, avec 9 titres, Carl Lewis, qui l’a profondĂ©ment agacĂ© en mettant en doute la probitĂ© des JamaĂŻcains, l’incitera-t-elle Ă  courir jusqu’à Rio 2014 ? Rien n’est moins Usain Bolt celebrates after receiving his gold medal at the men's 4x100m relay victory ceremony at the London 2012 Olympic Games at the Olympic Stadium August 11, 2012. REUTERS/Gary Hershorn BRITAIN - Tags SPORT OLYMPICS SPORT ATHLETICS REUTERSPhoto ReutersC comme CamerounNe cherchez pas les Camerounais sur la scĂšne olympique 0 mĂ©daille, c’est loin des projecteurs qu’ils se sont distinguĂ©s, avec la disparition ou plutĂŽt la fugue de sept athlĂštes sur les trente-sept de la dĂ©lĂ©gation cinq boxeurs, un nageur et une footballeuse ont filĂ© Ă  l’anglaise. Fin de l’escapade probable en novembre avec l’expiration de leur comme dopageOfficiellement, un seul sportif a Ă©tĂ© jusqu'Ă  prĂ©sent contrĂŽlĂ© positif Ă  Londres Ă  l'issue d'une compĂ©tition le judoka amĂ©ricain Nicholas Delpopolo qui, avant de s'envoler pour Londres, s'Ă©tait laissĂ© aller sur un gĂąteau dont il ignorait, a-t-il dit, qu'il contenait du cannabis. Pour le reste, une bonne vingtaine d'athlĂštes dans le collimateur des autoritĂ©s antidopage ont Ă©tĂ© exclus pour des contrĂŽles rĂ©alisĂ©s hors Jeux. Mais les Ă©chantillons de Londres n'ont pas dĂ©livrĂ© tous leurs secrets. Et comme le dit Victor Conte, qui fit les beaux jours de certains sportifs amĂ©ricains en crĂ©ant le produit dopant THG Les contrĂŽles aux JO sont plus des tests de QI que des contrĂŽles antidopage.» Sous-titre seuls les plus cons se font comme EspagneJe t’aime, moi non plus.» La relation franco-espagnole a connu deux nouveaux Ă©pisodes dans sa riche histoire. Si les handballeurs français ont puni leurs homologues ibĂ©riques Ă  deux secondes de la fin, les basketteurs espagnols ont admirablement jouĂ© leur coup, choisissant la France en perdant face au BrĂ©sil en match de poule, avant de nous exĂ©cuter en quart. Un partout balle au centre, pas tout Ă  fait si on regarde le tableau des mĂ©dailles le mythe de l’Espagne hyperpuissance de la planĂšte sport en prend un sĂ©rieux comme France TĂ©lĂ©visionsChauvinisme Ă©chevelĂ©, ringardise crasse, voire incompĂ©tence notoire. Pendant deux semaines, les prĂ©sentateurs vedettes du service public GĂ©rard Holtz, Nelson Monfort et Jean-RenĂ© Godart en premiĂšre ligne se sont fait assaisonner sur Internet. Pas de quoi s'inquiĂ©ter, a rassurĂ© leur patron, Daniel Bilalian, confortĂ© par les audiences Les gens qui sont en place sont compĂ©tents, sinon je ne les aurais pas choisis.» Foutue comme GuatĂ©maltĂšquePour cette phrase du marcheur Erick Barrondo, en argent sur 20 km J'espĂšre que cette mĂ©daille [la premiĂšre de l'histoire de son pays, ndlr] encouragera les enfants dans mon pays Ă  poser leurs pistolets et couteaux, et Ă  enfiler une paire de baskets Ă  la place.»Guatemala's Erick Bernabe Barrondo celebrates after winning the men's 20 km walk at the Pan American Games in Guadalajara October 23, 2011. REUTERS/Jorge Silva MEXICO - Tags SPORT ATHLETICS REUTERSPhoto ReutersH comme haiesLa discipline la plus cruelle et la plus alĂ©atoire de l’athlĂ©tisme. A Londres, Liu Xiang, quatre ans aprĂšs avoir provoquĂ© un drame national Ă  PĂ©kin, n’en a mĂȘme pas franchi une, se rompant le tendon d’Achille sur la premiĂšre de sa sĂ©rie du 110 m. Les haies auront aussi jetĂ© Ă  terre son successeur et champion olympique en titre, le Cubain Dayron Robles. Mais elles auront aussi titrĂ© l’Australienne Sally Pearson, dont la puretĂ© technique Ă©merveille les comme interminablesLes tennismen avaient visiblement envie de profiter des courts de Wimbledon. Jo-Wilfried Tsonga a lancĂ© les hostilitĂ©s face au Canadien Milos Raonic, avec pas moins de 48 jeux dans le troisiĂšme set 25-23. Le mĂȘme Tsonga rĂ©cidive en double avec MichaĂ«l Llodra face aux Espagnols 18-16 au troisiĂšme set. La palme reviendra toutefois au Suisse Roger Federer 4 h 26 pour se dĂ©barrasser de l’Argentin Juan Martin Del Potro en demie pour ce qui est le plus long match de l’histoire en deux sets gagnants 3-6, 7-6, 19-17.J comme JohnsonPas Michael, mais Boris. Le fantasque maire de Londres a pu faire le cirque durant ces Jeux. Il s'est, par exemple, retrouvĂ© coincĂ© sur une tyrolienne au milieu de Victoria Park. Chroniqueur pour le Daily Telegraph, il s'est exclamĂ© d'un onomatopĂ©ique et incomprĂ©hensible honk
 proot
 sob» aprĂšs la victoire d'Andy Murray en tennis. Et a chambrĂ© François Hollande parce que la Grande-Bretagne a surclassĂ© la France au tableau des mĂ©dailles. Monsieur le PrĂ©sident, mettez ça dans votre pipe et fumez-le !» En français dans le texte. comme Kim Jong-il ou Kim Jong-un Le dirigeant dĂ©funt de CorĂ©e du Nord et son fils qui lui a succĂ©dĂ© ont guidĂ© les sportifs du pays 6 mĂ©dailles, dont 4 d’or sur la voie du succĂšs. Il n’y a pas de secret. [
] La raison de mes progrĂšs et de ma mĂ©daille d’or est l’amour affectueux prodiguĂ© par le dirigeant suprĂȘme Kim Jong-il et le camarade suprĂȘme Kim Jong-un», a confessĂ© l’haltĂ©rophile Om Yun-chol. DopĂ©e Ă©galement au culte de la personnalitĂ©, Rim Jong-sim, haltĂ©rophile Ă©galement, qui ne rĂȘve dĂ©sormais que de courir auprĂšs de l’honorable marĂ©chal Kim Jong-un avec [s]a mĂ©daille d’or dans [s]a main». L comme larmes Le sang-froid lĂ©gendaire des British les a totalement abandonnĂ©s pendant ces Jeux. L'effet d'un trop-plein de mĂ©dailles. Les athlĂštes de Team GB ont passĂ© leur temps Ă  pleurer devant les camĂ©ras, des durs Ă  cuire aguerris, Ă  l'instar de sir Chris Hoy 36 ans, sextuple mĂ©daillĂ© d'or en cyclisme sur piste, aux petites nouvelles fluettes comme Laura Trott 20 ans, double mĂ©daillĂ©e d'or en cyclisme sur piste.M comme ManaudouLa grande sƓur, Laure, rentre bredouille pas une mĂ©daille, mĂȘme pas une finale. Pas grave. La championne olympique 2004 a pris du plaisir, et elle a pu encourager son petit frĂšre Florent. AlignĂ© sur 50 m nage libre, le dernier des Manaudou rĂȘvait d’un mĂ©tal, il rentre avec l’or. Une affaire de comme NiceNouvelle place forte de la natation française, les membres de l'Olympic Nice Natation, entraĂźnĂ©s par Fabrice Pellerin, ont amassĂ© 9 mĂ©dailles. A commencer par Yannick Agnel, 20 ans, double mĂ©daillĂ© d'or sur 200 m et 4 × 100 m nage libre pour ses premiers JO. Idem pour Camille Muffat, trois breloques au compteur. C'Ă©tait bien. Jusqu'Ă  ce que le maire UMP, Christian Estrosi, prenne le boulard et autoproclame Nice ville la plus mĂ©daillĂ©e au monde».O comme OlympeAucun rapport avec la GrĂšce. Pour comprendre, il faut aller en BiĂ©lorussie discuter avec SergeĂŻ Martynov, champion olympique de la carabine Ă  50 m. J'utilise des cartouches Olympe. Les cartouches soviĂ©tiques sont toujours de meilleure qualitĂ© que les cartouches modernes.» Avec un record du monde Ă  la clĂ©, on veut bien le comme phĂ©nomĂšnesMichael Phelps pour commencer le nageur amĂ©ricain met un terme Ă  sa carriĂšre avec 22 mĂ©dailles olympiques record absolu, dont 18 d’or record toujours. Teddy Riner ensuite enfin titrĂ© - on dit ça, mais il n’a que 23 ans - champion olympique Ă  Londres Ă  l’issue d’un tournoi oĂč il aura sacrifiĂ© au pragmatisme. Allez, encore un titre olympique dans quatre ans Ă  Rio, et l’actuel quintuple champion du monde sera le judoka le plus titrĂ© de tous les comme Queen Elizabeth IILa reine a soufflĂ© son monde en se prĂȘtant Ă  une parodie de James Bond et en prĂ©tendant sauter en parachute au-dessus du Stade olympique lors de la cĂ©rĂ©monie d’ouverture. Le tout diamantĂ©e, en robe saumon, bibi assorti, gants et sac Ă  main noirs. ParticuliĂšrement impliquĂ©e, elle a ouvert le 27 juillet ses deuxiĂšmes Jeux olympiques, fait inĂ©dit dans l’ Olympic Sports Confederation Deutscher Olympischer Sportbund, DOSB President Thomas Bach L stands beside Britain's Queen Elizabeth as she declares the London 2012 Olympic Games open during the opening ceremony at the Olympic Stadium July 27, 2012. Archbishop of Canterbury Rowan Williams is seen in the background R. REUTERS/Pool BRITAIN - Tags SPORT OLYMPICS ENTERTAINMENT ROYALS REUTERSPhoto ReutersR comme RioProchaine Ă©tape des Jeux, dans quatre ans. Beaucoup d’athlĂštes l’ont dĂ©jĂ  en tĂȘte. Les vainqueurs, comme le cycliste britannique Bradley Wiggins, quatre mĂ©dailles d’or au compteur, dont la victoire au contre-la-montre sur route cette annĂ©e. Mais surtout les losers. Tony Parker, 34 ans en 2016, veut boucler sa carriĂšre sur une mĂ©daille olympique. Idem pour Yelena Isinbayeva, qui avait pourtant annoncĂ© qu’elle arrĂȘtait aprĂšs Londres ; mais c’était avant que la perchiste russe n’échoue dans sa conquĂȘte d’un troisiĂšme titre comme Sebastian CoeTout Ă  sa joie de Jeux parfaits, le prĂ©sident du ComitĂ© d'organisation n'a pu s'empĂȘcher d'assĂ©ner ses vĂ©ritĂ©s, un poil aigres. Ainsi, selon lui, Phelps n'est probablement pas» le plus grand athlĂšte de tous les temps, en dĂ©pit de ses 22 mĂ©dailles. Usain Bolt et son triplĂ© rééditĂ© sur les Ă©preuves de sprint ? Pas mal, mais la star de ces Jeux, c'est David Rudisha, a expliquĂ© lord Sebastian Coe, ex-spĂ©cialiste du 800 m
 comme le KĂ©nyan, qui a battu le record du comme TwitterLe rĂ©seau social a fait deux victimes. La triple sauteuse grecque Paraskevi Papahristou a Ă©tĂ© exclue avant mĂȘme le dĂ©but des Jeux pour son tweet Avec autant d'Africains en GrĂšce, au moins les moustiques du Nil occidental mangeront de la nourriture maison.» La deuxiĂšme victime est suisse. Le capitaine de l'Ă©quipe de football, Michel Morganella, n'a pas Ă©tĂ© trĂšs cool aprĂšs sa dĂ©faite contre les CorĂ©ens Je dĂ©fonce tous les CorĂ©ens, allez tous vous brĂ»ler. Ahahahhahahaah bande de trisos.»U comme USA TeamSi en 2008, Ă  la maison, la Chine avait dictĂ© sa loi, Ă  Londres, le Team USA a parfaitement nĂ©gociĂ© sa quinzaine et a ramenĂ© le concurrent chinois Ă  la raison, la sienne. Avec 104 breloques dont 46 en or, les Etats-Unis trĂŽnent en haut du classement des mĂ©dailles. Mais les sprinteurs se sont Ă  nouveau fait fesser par les JamaĂŻcains en ne remportant que 2 titres 200 m et 4 × 100 m femmes contre 4 Ă  Bolt et sa comme vĂ©lodromeAvec sa piste en pin de SibĂ©rie, il a Ă©tĂ© le théùtre du triomphe britannique en cyclisme sur piste. Sept mĂ©dailles d'or sur dix possibles, des stars comme Jason Kenny vitesse hommes au rendez-vous et des records Ă  la pelle. Une domination qui a Ă©veillĂ© les soupçons français mais que prennent les British au breakfast pour pĂ©daler si vite ? Et quel est le secret de leurs roues magiques» ? Elles sont made in France», a rĂ©pondu le Premier ministre, David Chris Hoy celebrates after the track cycling men's keirin finals at the Velodrome during the London 2012 Olympic Games August 7, 2012. Hoy won the gold medal. REUTERS/Paul Hanna BRITAIN - Tags OLYMPICS SPORT CYCLING TPX IMAGES OF THE DAY REUTERSPhoto ReutersW comme Wodjan Ali Seraj Abdulrahim ShahrkhaniStar malgrĂ© elle, la Saoudienne a Ă©tĂ© instrumentalisĂ©e par son pays et le ComitĂ© international olympique qui avait dĂ©cidĂ© de faire de ces JO ceux des femmes en inscrivant la boxe fĂ©minine au programme et en convainquant Brunei, le Qatar et l’Arabie Saoudite d’envoyer des femmes athlĂštes pour la premiĂšre fois aux Jeux. AprĂšs une semaine de nĂ©gociations, la jeune judokate est autorisĂ©e Ă  combattre, non pas voilĂ©e mais la tĂȘte couverte d’une sorte de bonnet de bain. Affluence journalistique assurĂ©e pour la premiĂšre apparition d’une Saoudienne sur la scĂšne olympique, mĂȘme si sportivement c’était complĂštement comme le label qui pourrait accompagner le village olympique Les organisateurs ont mis Ă  disposition 150 000 capotes pour les 10 000 athlĂštes prĂ©sents. De l'avis gĂ©nĂ©ral, le lieu de vie des athlĂštes est un lupanar gĂ©ant. Mais, selon la formule consacrĂ©e Ce qui se passe au village reste au village.»Y comme Yu YangNumĂ©ro 1 mondiale en double, elle a Ă©tĂ© exclue des Jeux avec sept autres joueuses, en plein milieu du tournoi, par la FĂ©dĂ©ration internationale de badminton. Motif avoir balancĂ© son dernier match de poules pour s’éviter une partie de tableau trop compliquĂ©e. Deux poids, deux mesures les basketteurs espagnols n’ont pas Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ©s aprĂšs une parodie de match contre le 
 et zĂ©ro mĂ©daille pour l’escrime françaiseUne premiĂšre depuis les JO de 1960. On est en fin de cycle», estime FrĂ©dĂ©ric Pietruszka, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française d'escrime, pas loin de crier au complot interne Ă  quelques mois des Ă©lections fĂ©dĂ©rales. Si la France rentre fanny, la mondialisation va bon train sur les pistes d'escrime, avec le titre Ă  l'Ă©pĂ©e du VĂ©nĂ©zuĂ©lien RubĂšn Limardo Gascon, et l'argent au fleuret de l'Egyptien Alaaeldin Abouelkassem, premier mĂ©daillĂ© africain de l'histoire de l'escrime.
Leschampionnes confirment ainsi leur suprĂ©matie avec une neuviĂšme mĂ©daille d’or en 11 participations aux Jeux olympiques. Enfin, la Serbie a remportĂ© le tournoi messieurs de water-polo en battant en finale la GrĂšce (13-10), dĂ©crochant le dernier titre olympique dĂ©cernĂ© Ă  Tokyo.
Pour son entrĂ©e sur la scĂšne des Jeux Olympiques de la Jeunesse, le kitesurf twin tip racing ou TTR a fait grosse impression. C’était surement l’épreuve de voile la plus attendue mais Ă©galement la plus mĂ©connue du grand public, le kitesurf s’offrait son baptĂȘme olympique Ă  Buenos Aires. Et c’est sous un format de course d’obstacle qu’elle se prĂ©sentait. En effet, le twin tip racing ne rĂ©compense pas le kitesurfeur rĂ©alisant le plus de figures et de tricks comme souvent dans cette discipline. Au terme d’une course parsemĂ©e de bouĂ©es et autres obstacles, le plus rapide se voit couronnĂ©. Dans la catĂ©gorie hommes, tout semblant de suspense a Ă©tĂ© emportĂ© par la fougue du jeune dominicain Deury Corniel. Il a surclassĂ© tous ses adversaires, pointant Ă  la premiĂšre place du classement de la 1Ăšre Ă  la 7Ăšme course. Ses poursuivants ne sont, quant Ă  eux, pas parvenus Ă  se dĂ©partager. Le philippin Christian Tio et le slovĂšne Toni Vodisek se partagent la mĂ©daille d’argent, privant l’amĂ©ricain Maramenides, 2Ăšme avant la derniĂšre course, d’une hypothĂ©tique mĂ©daille de bronze. La dĂ©ception vient du suisse Maxime Chabloz, double champion du monde junior, qui cristallisait tous les espoirs helvĂštes, faisant figure de favori. Dans cette catĂ©gorie qui n’est pas celle qu’il prĂ©fĂšre, il termine 8Ăšme. Le français Benoit Gomez dĂ©chu lors de la derniĂšre course de la 6Ăšme place par l’argentin Lutteral, surement transcendĂ© par le public venu l’encourager, termine Ă  une frustrante 7Ăšme place. Chez les femmes, c’est l’italienne Sofia Tomasoni qui se pare d’or. La française Poema Newland partage l’argent avec l’espagnole Nina Font. Elle remporte cette mĂ©daille Ă  l’issue d’une lutte acharnĂ©e qui la prĂ©sentait pourtant 4Ăšme avant la derniĂšre course. La contre-performance de l’allemande Kornelli 1Ăšre avant la derniĂšre course et 4Ăšme aprĂšs combinĂ©e Ă  sa bonne course lui permet de rattraper son retard et d’offrir Ă  la France sa premiĂšre mĂ©daille olympique en kitesurf. Un sport impressionnant qui a rĂ©ussi son entrĂ©e en matiĂšre sous l’égide olympique, offrant aux spectateurs un spectacle inĂ©dit et spectaculaire. Le CIO pourra se targuer d’avoir prĂ©dit le succĂšs de cette discipline en l’inscrivant aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Buenos Aires mais Ă©galement aux Jeux Olympiques de Paris de 2024. Tom DĂ©pĂ©riers
Cesamedi 18 juin, Ă  16h00, Paris accueillera pour la premiĂšre fois la mythique Red Bull Cliff Diving. Face Ă  la Tour Eiffel, au port Debilly, la compĂ©tition rassemblera les 24 meilleurs plongeurs et plongeuses de la planĂšte, dont l’homme le plus titrĂ© du circuit : le français Gary Hunt qui jouera Ă  domicile. Face Ă  lui, le britannique Aidan Heslop, premier au classement gĂ©nĂ©ral.
A deux ans des Jeux olympiques de Paris, le président de la République souhaite réaliser un point d'étape, notamment sur les questions de la sécurité et des transports. Article rédigé par Publié le 12/07/2022 1529 Mis à jour le 12/07/2022 1530 Temps de lecture 1 min. Le président de la République Emmanuel Macron réunira autour de la PremiÚre ministre les acteurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le 25 juillet prochain, "pour faire un point détaillé de l'avancement de la préparation des JO", a annoncé, mardi 12 juillet, la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra. A deux ans de l'évÚnement et deux mois aprÚs le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, l'exécutif passera en revue notamment les questions de "sécurité", de "transports", a fait savoir le ministÚre des Sports à l'AFP, à l'occasion d'un conseil d'administration du comité d'organisation. Celui-ci doit également donner, mardi, son avis sur le futur lieu des épreuves préliminaires de basket, dossier qui a beaucoup fait parler alors qu'il était au départ prévu porte de Versailles. Outre les ministres concernés, comme le ministre de l'Intérieur, seront présents le président du comité d'organisation Tony Estanguet ainsi que le délégué interministériel aux JO, le préfet Michel Cadot, a précisé le ministÚre à l'AFP. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Jeux olympiques de Paris 2024

Bonjourj'aurais besoin d'aide pour ce devoir PIX : Gary rĂ©alise un classement des champions olympiques. ComplĂ©tez le tableau Ă  tĂ©lĂ©charger Ă  l'aide du texte suivant. La kayakiste française Émilie Fer a remportĂ© l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancĂ© l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent.

Bonjour j'aurais besoin d'aide pour ce devoir PIX Gary rĂ©alise un classement des champions le tableau Ă  tĂ©lĂ©charger Ă  l'aide du texte kayakiste française Émilie Fer a remportĂ© l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancĂ© l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l' est le mot secret en C9 ?Merci d'avance ! Oui c'est complexe...
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Pourson 8e challenge d'athlétisme, Granville accueillera l'équipe de France de perche. L'occasion d'inaugurer sa structure sportive
AprĂšs une Ă©dition annulĂ©e en raison de la Grande Guerre, les Jeux Olympiques reprennent en 1920 dans la ville d’Anvers. Les Olympiades de 1924, cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  Paris, sont placĂ©es sous le signe de la diversitĂ© des nations prĂ©sentes le nombre de nations reprĂ©sentĂ©es passe de 29 Ă  44. Les Jeux Olympiques de 1936, organisĂ©s Ă  Berlin aprĂšs ceux de Los Angeles en 1932 les premiĂšres olympiades organisĂ©es depuis le dĂ©but de la crise Ă©conomique de 1929, donnent au IIIe Reich l’occasion de glorifier son rĂ©gime. Cette Ă©dition sera la derniĂšre avant 1948 car, entre-temps, la Seconde Guerre mondiale va empĂȘcher deux olympiades consĂ©cutives 1940 et 1944. VIIe OLYMPIADE - 1920 ı Anvers VIIe OLYMPIADE 20 AOÛT-12 SEPTEMBRE 1920 Anvers ı BELGIQUE L’équipe française portant le bĂ©ret Ă  cocarde tricolore, photographie de presse, 1920. MarquĂ©s par des premiĂšres olympiques avec le serment et le drapeau olympique cinq anneaux, sur fond blanc, qui reproduisent les couleurs de toutes les nations et symbolisent les cinq continents unis par l'Olympisme, les Jeux Olympiques d’Anvers accueillent hommes et 65 femmes 2,47 % reprĂ©sentant 29 nations. Les États-Unis l’emportent au tableau des mĂ©dailles, comme en 1912, avec des athlĂštes tels Charles Paddock au 100 mĂštres, qui fait un saut de 4 mĂštres juste avant la ligne d’arrivĂ©e, ses nageurs et nageuses Duke Kahanamoku de HawaĂŻ — qui popularise le surf —, Norman Ross ou Ethelda Bleibtrey, et ses tireurs au pistolet et Ă  la carabine. En natation, l'AmĂ©ricaine Ethelda Bleibtrey s'impose dans les trois Ă©preuves fĂ©minines. Elle bat le record du monde chaque fois qu'elle entre dans l'eau, y compris lors de tours de qualification. La Finlande se distingue tout particuliĂšrement en cross et au mĂštres avec Paavo Nurmi, au marathon, au pentathlon, au triple saut, au lancer du poids, du disque et du javelot, et en brille en escrime avec les cinq mĂ©dailles d’or de Nedo Nadi tandis que la France remporte la palme de la mode et du glamour avec sa championne de tennis Suzanne Lenglen. Dans l’épreuve atypique du tir Ă  la corde, les policemen de Londres triomphent comme en 1908. Alors que les Jeux Olympiques prĂ©vus Ă  Berlin pour 1916 ont Ă©tĂ© annulĂ©s Ă  cause du conflit, Pierre de Coubertin et les autres membres du CIO considĂšrent qu’ils doivent retrouver leur cycle quadriennal dĂšs 1920 sous peine de disparaĂźtre. Si le choix se porte sur la ville belge d’Anvers alors que Lyon, La Havane et plusieurs villes amĂ©ricaines sont candidates, c’est qu’elle symbolise la rĂ©sistance Ă  l’invasion s’agit aussi de rĂ©pliquer Ă  l’offensive sportive des États-Unis en Europe qu’incarnent la YMCA et les Jeux InteralliĂ©s organisĂ©s par le gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Pershing Ă  Paris en juin-juillet 1919. Par ailleurs, Pierre de Coubertin et son collĂšgue belge Henri de Baillet-Latour s’opposent farouchement Ă  la participation des athlĂštes allemands et autrichiens et Ă  celle de leurs alliĂ©s comme les Hongrois, les Turcs et les Bulgares. Mais pour ne pas compromettre son idĂ©al de paix internationale, le CIO prend prĂ©texte que leurs États n’existent plus pour ne pas les inviter. Quant aux Britanniques, ils ont hĂ©sitĂ© Ă  venir car ils ont pour projet de crĂ©er des jeux limitĂ©s aux nations de leur Empire, finalement inaugurĂ©s en 1930 sous le nom de Jeux de l’Empire britannique, compĂ©tition qui perdure aujourd’hui sous le nom de Jeux du Commonwealth. Les chiffres clĂ©s de la VIIe OLYMPIADE AthlĂštes 2561 2,47 % DE SPORTIVES VIIe Olympiade. Anvers Belgique, affichesignĂ©e Walter van der Ven & Co, 1920. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver - 00 dĂ©but en 1924 Classement ÉTATS-UNIS SUÈDE GRANDE-BRETAGNE Liens externes VIIIe OLYMPIADE - 1924 ı Paris VIIIe OLYMPIADE 4 MAI-27 JUILLET 1924 Paris ı FRANCE DĂ©filĂ© de l’équipe de France, photographie, 1924. Lors des Jeux Olympiques parisiens de 1924, le nombre de ComitĂ©s Nationaux Olympiques participant passe de 29 Ă  44. Cette augmentation rĂ©vĂšle l’ampleur prise par les Jeux Olympiques et symbolise dĂ©sormais la diversitĂ© du monde. La popularitĂ© de cette Ă©dition parisienne — c’est la premiĂšre fois qu’une ville reçoit pour la seconde fois les Jeux Olympiques — est consacrĂ©e par la prĂ©sence de plus de mille journalistes, en lien avec l’apparition du direct Ă  la radio, rendu possible par les installations prĂ©vues par les organisateurs. CouplĂ©s Ă  la semaine internationale des sports d’hiver de Chamonix nommĂ©e ultĂ©rieurement Jeux Olympiques d’hiver, ils font de la France la pierre angulaire du sport mondial. L’Équateur, l’Irlande, la Lituanie, les Philippines et l’Uruguay y participent pour la premiĂšre fois. Les Jeux Olympiques de Paris sont aussi les premiers Ă  organiser une cĂ©rĂ©monie de clĂŽture telle que nous la connaissons aujourd’hui et Ă  loger des athlĂštes dans un village olympique constituĂ© de cabanes en bois. Trois drapeaux y sont dĂ©ployĂ©s celui du ComitĂ© International Olympique, du pays accueillant les Jeux Olympiques et du prochain pays Britanniques Harold Abrahams et Eric Liddell remportent respectivement le 100 mĂštres et le 400 mĂštres. Leurs Ă©tonnants parcours jusqu’aux Jeux Olympiques sont retracĂ©s dans le film Les Chariots de feu de Hugh Hudson. Mais cette Ă©dition, avec athlĂštes hommes et 135 athlĂštes femmes 4,37 % est aussi celle de la diversitĂ© ». En effet, il n’y a pas d’exclusion de minoritĂ©s, de populations coloniales ou de groupes spĂ©cifiques comme lors des Jeux Olympiques de 1904, bien au contraire, les grandes puissances impĂ©riales mobilisent dĂ©sormais les athlĂštes de leur empire pour conquĂ©rir des mĂ©dailles, comme les États-Unis leurs minoritĂ©s ». De fait, lors de ces Jeux, l’athlĂšte africain-amĂ©ricain William DeHart Hubbard sera mĂ©daillĂ© d’or. Cette Ă©dition est Ă©galement marquĂ©e par la mise en scĂšne de la propagande politique de l’Italie fasciste lors des Ă©preuves d’escrime mais aussi par les violences lors des matchs de star de cette Ă©dition est le coureur finlandais Paavo Nurmi qui remporte cinq mĂ©dailles d’or, aux cĂŽtĂ©s du nageur Johnny Weissmuller lors des Ă©preuves ayant pour cadre la piscine des Tourelles. Le 5 juillet 1924, spectateurs assistent Ă  la cĂ©rĂ©monie d’ouverture. Sur le site de Colombes se dĂ©roulent principalement les Ă©preuves d’athlĂ©tisme, de rugby, de football dont notamment la finale remportĂ©e par l’Uruguay. Le public assiste Ă©galement au dĂ©part et Ă  l’arrivĂ©e de l’épreuve de cyclisme sur route et Ă  la derniĂšre prĂ©sence du rugby Ă  XV dans une Olympiade, considĂ©rĂ© comme trop violent aprĂšs une bagarre entre supporteurs et joueurs amĂ©ricains. Les compĂ©titions d’aviron ont lieu sur le bassin de Colombes-Argenteuil. Au palmarĂšs, la France termine deuxiĂšme derriĂšre les États-Unis et devant la Finlande avec 12 mĂ©dailles d’or, 13 d’argent et 10 de bronze. Les chiffres clĂ©s de la VIIIe OLYMPIADE AthlĂštes 3089 4,37 % DE SPORTIVES Paris 1924. Jeux Olympiques,affiche signĂ©e Jean Droit, 1924. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver 258 athlĂštes Classement ÉTATS-UNIS FINLANDE FRANCE Liens externes IXe OLYMPIADE - 1928 ı Amsterdam IXe OLYMPIADE 17 MAI-12 AOÛT 1928 Amsterdam ı PAYS-BAS Le serment olympique par le footballeur Harry DĂ©nis [Pays-Bas] devant son drapeauet les reprĂ©sentants des nations, carte postale dessinĂ©e, 1928. Riches en performances et innovations, les Jeux Olympiques d’Amsterdam sont un succĂšs durant l’étĂ© 1928. Un succĂšs aussi parce qu’ils se situent au cƓur de la brĂšve pĂ©riode d’accalmie des tensions gĂ©opolitiques en Europe, aprĂšs les accords de Locarno en octobre 1925, signĂ©s notamment par l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni mais aussi l’Italie de Mussolini afin de garantir provisoirement une sĂ©curitĂ© collective en Europe. 46 nations parmi lesquelles se trouve l’Allemagne de retour aux Jeux Olympiques depuis son exclusion aprĂšs la guerre et athlĂštes dont 277 femmes 9,61 % sont prĂ©sentes. Pour cette Olympiade, on note plusieurs nouveautĂ©s le rituel de l’allumage de la flamme olympique ainsi que l’accĂšs d’athlĂštes fĂ©minines Ă  certaines Ă©preuves d’athlĂ©tisme et de gymnastique artistique, aprĂšs bien des polĂ©miques et les rĂ©sistances de Pierre de Coubertin puis celles de son successeur Henri cette Olympiade, Amsterdam se dote d’un stade flambant neuf, Ɠuvre de l’architecte Jan Wils pouvant accueillir spectateurs. Outre la sensation provoquĂ©e par la victoire de l’ indigĂšne algĂ©rien » issu de l’Empire colonial français Ahmed Boughera El Ouafi lors de l’épreuve du marathon, les performances les plus marquantes sont rĂ©alisĂ©es par des athlĂštes de lĂ©gende. Au premier rang de ceux-ci se trouvent les Finlandais volants » qui dominent largement les Ă©preuves d’athlĂ©tisme. Le plus en vue est Paavo Nurmi qui, confirmant les cinq mĂ©dailles d’or obtenues en 1924, s’octroie une nouvelle mĂ©daille d’or en mĂštres et deux mĂ©dailles d’argent en mĂštres et mĂštres steeple. La Suisse applaudit son hĂ©ros, le gymnaste Eugen Mack qui dĂ©croche deux mĂ©dailles d’or Ă  Amsterdam et qui reste le sportif suisse le plus mĂ©daillĂ©, avec huit titres, dont cinq gagnĂ©s Ă  Berlin en confirmation pour le nageur amĂ©ricain Johnny Weissmuller, comme en 1924 Ă  Paris, avec deux mĂ©dailles d’or en 100 mĂštres nage libre et relais 4x200 mĂštres nage libre. Alors que le tennis, le polo, le tir et le rugby ne figurent plus au programme, le grand exploit des Jeux Olympiques se trouve dans la victoire de l’équipe indienne de hockey sur gazon estampillĂ©e raj britannique » en finale sur les Pays-Bas, avec l’emblĂ©matique Dhyan Chang Singh, considĂ©rĂ© comme le plus grand sportif indien de tous les temps. Enfin, la presse retient l’aventure de l’Australien Henry Pearce qui, en quart de finale du rameur-skiff, s’arrĂȘte pour laisser passer une famille de canards, puis remonte ses concurrents et dĂ©croche la mĂ©daille d’or. Les chiffres clĂ©s de la IXe OLYMPIADE AthlĂštes 2883 9,61 % DE SPORTIVES 1928. IXe Olympiade. Amsterdam,affiche signĂ©e Joseph Rovers, 1928. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver 464 athlĂštes Classement ÉTATS-UNIS ALLEMAGNE FINLANDE Liens externes Xe OLYMPIADE - 1932 ı Los Angeles Xe OLYMPIADE 30 JUILLET-14 AOÛT 1932 Los Angeles ı ÉTATS-UNIS Los Angeles Coliseum Olympic Stadium, carte postale colorisĂ©e, 1932. AprĂšs Saint-Louis en 1904, le CIO confie Ă  nouveau les Jeux Olympiques Ă  un pays non europĂ©en. C’est un risque pour la rĂ©ussite des compĂ©titions car le dĂ©placement des sportifs europĂ©ens sur la cĂŽte ouest des États-Unis nĂ©cessite un budget substantiel pour financer une semaine de voyage en paquebot, puis une autre pour la traversĂ©e du pays, comme l’expĂ©rience de Saint-Louis en 1904 l’a montrĂ©. Pour les Ă©lites dirigeantes de Los Angeles, les Jeux Olympiques sont une belle opportunitĂ© de promouvoir leur ville, en pleine explosion dĂ©mographique mais encore peu connue, alors que depuis 1929 la crise Ă©conomique ravage socialement le pays. En 1921 a commencĂ© la construction du Coliseum un gigantesque stade de places Ă  la mĂ©moire des vĂ©tĂ©rans de la PremiĂšre Guerre mondiale. Et en 1923, cet engagement permet de convaincre les membres du CIO. Mais Los Angeles est aussi un choix stratĂ©gique pour diffuser l’Olympisme dans l’aire gĂ©ographique de l’ocĂ©an terrible krach boursier de 1929 menace sĂ©vĂšrement l’avancĂ©e des prĂ©paratifs. Les financeurs ont moins d’argent et l’opinion publique s’indigne des dĂ©penses faites pour le sport alors que le chĂŽmage et la prĂ©caritĂ© explosent. Beaucoup d’installations existantes sont utilisĂ©es par les organisateurs. Au regard de la situation Ă©conomique, le prĂ©sident Herbert Hoover refusera d’ailleurs pour cette raison d’ouvrir officiellement les Jeux Olympiques, comme le font habituellement les chefs d’État. On craint Ă©galement, comme nous l’avons vu, que les sportifs europĂ©ens ne puissent financer leur voyage car la crise Ă©conomique frappe tout autant l’Europe. Pour pallier cela, les organisateurs construisent un village olympique » imposĂ© par le cahier des charges formulĂ© par le CIO aux villes hĂŽtes depuis les Jeux Olympiques de 1924 permettant d’ĂȘtre logĂ© et nourri pour seulement deux dollars par jour. Les participants hommes en profitent, mais les 126 femmes 9,45 %, quant Ă  elles, sont logĂ©es dans les hĂŽtels de la ville pour des raisons morales ». Le public amĂ©ricain et Ă©tranger est finalement bien au rendez-vous Ă  partir du 30 juillet 1932, pour voir le spectacle sportif pendant un peu plus de 15 jours la durĂ©e la plus courte pour des Jeux Olympiques jusqu’alors, mais aussi pour tenter d’apercevoir les stars d’Hollywood. Charlie Chaplin, Gary Cooper ou Buster Keaton assistent par exemple Ă  la cĂ©rĂ©monie d’ Mildred Didrikson s’impose sur le 80 mĂštres haies avec un record du monde de 11,7 secondes, mais remporte aussi le lancer du javelot avec un jet Ă  43,60 mĂštres record olympique et termine par une mĂ©daille d’argent au saut en hauteur. Une combinaison de podiums unique. Son compatriote Eddie Tolan rĂ©alise le doublĂ© aux 100 mĂštres et 200 mĂštres. Juan Carlos Zabala est le premier Argentin sacrĂ© en athlĂ©tisme, au marathon et il est toujours, Ă  20 ans, le plus jeune vainqueur de l’épreuve. Enfin, en natation, l’équipe du Japon est Ă  son sommet, avec quatre des cinq titres masculins. Les États-Unis terminent largement premiers de cette Ă©dition, alors que l’Italie se classe seconde. La propagande fasciste s’appuie sur ce rĂ©sultat pour vanter son modĂšle totalitaire. Finalement, grĂące Ă  l’union de tous les acteurs Ă©conomiques, politiques et culturels de Los Angeles, les Jeux Olympiques de la Grande DĂ©pression » sont une rĂ©ussite. NĂ©anmoins, le ComitĂ© d’organisation prĂ©fĂšre dĂ©truire le village olympique plutĂŽt que de le mettre Ă  disposition des milliers de sans-abris de la ville, crĂ©ant une polĂ©mique qui dure de nombreux mois. Les chiffres clĂ©s de la Xe OLYMPIADE AthlĂštes 1334 9,45 % DE SPORTIVES Olympic Games. 1932. Los Angeles, affiche signĂ©e Julio Kilenyi [repriseen couverture du programme], 1932. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver 252 athlĂštes Classement ÉTATS-UNIS ITALIE FRANCE Liens externes XIe OLYMPIADE - 1936 ı Berlin XIe OLYMPIADE 1er AOÛT-16 AOÛT 1936 Berlin ı ALLEMAGNE Stade olympique des Jeux Olympiques de Berlin, photographie, 1936. Les Jeux Olympiques sont accordĂ©s en 1931 Ă  l’Allemagne de Weimar. Lors de l’arrivĂ©e des nazis au pouvoir, en 1933, plusieurs voix s’élĂšvent contre l’octroi des Jeux Olympiques aux nouveaux dirigeants de l’Allemagne. Un vaste mouvement de boycott, menĂ© par les organisations sportives ouvriĂšres, des intellectuels et les partis de gauche en Europe et aux États-Unis, s’organise, mais Ă©choue Ă  convaincre les États. MalgrĂ© le projet de contre-olympiade Ă  Barcelone rendu impossible par la Guerre d’Espagne, les dirigeants des pays concernĂ©s craignent les consĂ©quences d’un boycott. Les nazis maintiennent l’illusion d’un pays normal », y compris en alignant Helen Mayer, une athlĂšte en partie d’origine juive elle est ce que les nazis appellent alors une mischlinge, une mĂ©tis » Ă  leurs yeux car seul son pĂšre est juif, Ă©tudiant alors aux États-Unis. Tous les autres athlĂštes juifs allemands ont Ă©tĂ© exclus des compĂ©titions Ă  l’image de la championne du monde de saut en hauteur, Gretel Bergmann, qui est intĂ©grĂ©e Ă  l’équipe allemande, puis en est chassĂ©e la veille des Jeux Olympiques. Helen Mayer obtient une mĂ©daille d’argent Ă  l’escrime et, ne se pensant nullement juive, fait le salut nazi sur le podium. Elle repart aux États-Unis aprĂšs les Jeux Olympiques. Finalement 49 pays et athlĂštes – dont 331 femmes 8,35 % – sont IIIe Reich perçoit tout le potentiel des Jeux Olympiques pour glorifier le rĂ©gime. AprĂšs les Jeux d’hiver de Garmisch-Partenkirchen, qui ont permis aux nazis de roder l’organisation et la mise en scĂšne des Jeux, les moyens dĂ©volus pour les Jeux d’étĂ© sont faramineux constructions d’infrastructures modernes – dont le stade olympique de Berlin, d’une capacitĂ© hors-normes de places –, accueil fastueux des athlĂštes et des reprĂ©sentants des pays invitĂ©s, propagande intense en Allemagne et Ă  destination du monde, mises en scĂšne inĂ©dites avec un dĂ©corum inspirĂ© de l’AntiquitĂ©. Artiste de gĂ©nie vouĂ©e au culte du FĂŒhrer, Leni Riefenstahl rĂ©alise le film Les Dieux du stade, diffusĂ© dĂšs 1938 dans plusieurs pays. La spectacularisation des compĂ©titions, grĂące aux films, aux innovations techniques, aux diffusions radiophoniques et, pour la premiĂšre fois, en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision, expliquent que ces Jeux Olympiques soient considĂ©rĂ©s comme les premiers Jeux modernes ».Les Jeux Olympiques sont aussi marquĂ©s par les exploits de Jesse Owens qui remporte quatre mĂ©dailles d’or. Les États-Unis dominent les compĂ©titions d’athlĂ©tisme, suivis par l’Allemagne, celle-ci se distinguant dans les Ă©preuves de gymnastique. Enfin, le Japon domine les Ă©preuves de natation. La plongeuse amĂ©ricaine Marjorie Gestring devient, Ă  13 ans, la plus jeune championne olympique chez les hommes, en 1896, DimĂ­trios Loundras, a 10 ans. Les nazis prĂ©sentent au monde abasourdi une compĂ©tition grandiose et trĂšs bien organisĂ©e. Le pari de rendre l’Allemagne populaire et frĂ©quentable » est gagnĂ© en 1936. Les Jeux Olympiques sont dĂ©tournĂ©s pour servir les desseins d’une dictature, surtout que les organisateurs diffusent un discours de Pierre de Coubertin enregistrĂ© en 1935 avant la clĂŽture des Olympiades. Les chiffres clĂ©s de la XIe OLYMPIADE AthlĂštes 3963 8,35 % DE SPORTIVES Allemagne. Berlin 1936. Jeux Olympiques,affiche signĂ©e Werner WĂŒrbel, 1936. Jeux Paralympiques - 00 dĂ©but en 1960 Jeux d'hiver 646 athlĂštes Classement ALLEMAGNE ÉTATS-UNIS HONGRIE Liens externes XIIe & XIIIe OLYMPIADESOLYMP... - 1940 ı 1944 XIIe & XIIIe OLYMPIADES 1940 ı TOKYO JAPON [annulĂ©e] 1944 ı LONDRES GRANDE-BRETAGNE [reportĂ©e en 1948] XIIe Olympiade Tokyo 1940. Exposition internationale, carte postale de la direction gĂ©nĂ©rale du tourisme et des chemins de fer de l’état japonais, 1940. Comme en 1916, au regard de la Seconde Guerre mondiale et du contexte international, deux olympiades sont annulĂ©es. La XIIe Olympiade est prĂ©vue Ă  Tokyo pour 1940, avec le soutien de l’Allemagne nazie et de Benito Mussolini pour l’Italie qui retire sa candidature au profit du Japon dĂ©sormais alliĂ© des deux dictatures europĂ©ennes. En 1937, Ă  la suite de l’invasion de la Chine par le Japon, les Jeux Olympiques sont reprogrammĂ©s Ă  Helsinki, mais la Finlande retire sa candidature aprĂšs le dĂ©clenchement de la guerre avec l’URSS en 1939. L’Olympiade est dĂ©finitivement annulĂ©e et la Grande-Bretagne se voit attribuer la XIIIe Olympiade pour 1944, que le prolongement de la guerre annule. La XIVe Olympiade est organisĂ©e Ă  Londres au regard du report de 1944.
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