Le Quotidien du 23 octobre 2015 Avocats/PĂ©rimĂštre du droit CrĂ©er un lien vers ce contenu [BrĂšves] Exercice illĂ©gal de la profession d'avocat la peine complĂ©mentaire d'interdiction d'exercice de la profession vise aussi l'exercice illĂ©gal de l'activitĂ© de consultation et de rĂ©daction d'actes en matiĂšre juridique. Lire en ligne Copier Le prononcĂ© d'une peine complĂ©mentaire d'interdiction d'exercer la profession d'avocat est de nature Ă Ă©viter la rĂ©itĂ©ration des infractions commises, ces infractions trompant la confiance publique dans une profession rĂ©glementĂ©e. Et cette prĂ©vention vise aussi l'exercice illĂ©gal de l'activitĂ© de consultation et de rĂ©daction d'actes en matiĂšre juridique caractĂ©risant Ă©galement la profession d'avocat. Ainsi, en s'estimant saisie du seul chef d'exercice illĂ©gal de l'activitĂ© d'avocat et excluant par la mĂȘme toute faute civile nĂ©e de ces faits quand la prĂ©vention visait Ă©galement l'exercice illĂ©gal de l'activitĂ© de consultation et de rĂ©daction d'actes en matiĂšre juridique, la cour d'appel a mĂ©connu l'Ă©tendue de sa saisine. DĂšs lors, doit ĂȘtre annulĂ© l'arrĂȘt qui a limitĂ© la rĂ©paration du prĂ©judice subi par l'Ordre des avocats sur ce fondement. Tels sont les enseignements d'un arrĂȘt rendu le 13 octobre 2015 par la Chambre criminelle de la Cour de cassation Cass. crim., 13 octobre 2015, n° F-D N° Lexbase A6050NTA. En l'espĂšce, un avocat, Me C., a engagĂ© M. B. en qualitĂ© de juriste, achetĂ© une clientĂšle d'un cabinet installĂ© Ă Villeurbanne, pris rang au barreau de Lyon en tant que cabinet secondaire, donnĂ© une procuration gĂ©nĂ©rale et universelle Ă M. B. pour gĂ©rer et administrer le cabinet de Villeurbanne et finalement entendu procĂ©der Ă la cession Ă M. B. de la clientĂšle dudit cabinet sous condition suspensive d'admission du cessionnaire au barreau local. Cette admission ayant Ă©tĂ© refusĂ©e, M. B. a créé une agence de services et a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ© par ses salariĂ©s pour avoir toujours laissĂ© entendre ou fait croire qu'il Ă©tait avocat. Il a alors Ă©tĂ© poursuivi pour exercice illĂ©gal de la profession d'avocat, usurpation du titre d'avocat et escroquerie et Me C. l'a Ă©tĂ© pour complicitĂ© de ces trois dĂ©lits. La cour d'appel a dĂ©clarĂ© l'avocat coupable des dĂ©lits de complicitĂ© d'usurpation du titre d'avocat et de complicitĂ© d'abus de confiance aggravĂ©. Pour limiter la rĂ©paration du prĂ©judice subi par l'Ordre des avocats du barreau de Lyon Ă la somme de 10 000 euros, la cour d'appel retient qu'il n'apparaĂźt pas que le gĂ©rant ait reprĂ©sentĂ© ou assistĂ© les parties devant quelque juridiction que ce soit. Les juges en dĂ©duisent que les faits d'exercice illĂ©gal de l'activitĂ© d'avocat reprochĂ©s Ă celui-ci n'Ă©tant pas constituĂ©s, les faits de complicitĂ© de cette infraction reprochĂ©s Ă l'associĂ© n'apparaissent pas Ă©tablis. Ce point sera censurĂ© par la Haute juridiction au visa des articles 1382 du Code civil N° Lexbase L1488ABQ, 54, 55, 56, 66-2, 72 de la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 N° Lexbase L6343AGZ, 122-6 N° Lexbase L2098AMN et 122-7 N° Lexbase L2248AM9 du Code pĂ©nal, prĂ©liminaire N° Lexbase L8532H4R, 2 N° Lexbase L9908IQZ, 3 N° Lexbase L9886IQ9, 388 N° Lexbase L3795AZL, 591 N° Lexbase L3975AZA et 593 N° Lexbase L3977AZC du Code de procĂ©dure pĂ©nale cf. lâOuvrage "La profession d'avocat" N° Lexbase E1071E7S. © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid449630 Utilisation des cookies sur Lexbase Notre site utilise des cookies Ă des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramĂ©trer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels. En savoir plus Parcours utilisateur Lexbase, via la solution Salesforce, utilisĂ©e uniquement pour des besoins internes, peut ĂȘtre amenĂ© Ă suivre une partie du parcours utilisateur afin dâamĂ©liorer lâexpĂ©rience utilisateur et lâĂ©ventuelle relation commerciale. Il sâagit dâinformation uniquement dĂ©diĂ©e Ă lâusage de Lexbase et elles ne sont communiquĂ©es Ă aucun tiers, autre que Salesforce qui sâest engagĂ©e Ă ne pas utiliser lesdites donnĂ©es. DonnĂ©es analytiques Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilitĂ© d'accĂšs aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'amĂ©liorer quotidiennement votre expĂ©rience utilisateur. Ces donnĂ©es sont exclusivement Ă usage interne.
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PubliĂ© le 23/03/2010 23 mars mars 03 2010 Lâexercice illĂ©gal de la mĂ©decine notamment avec lâarrivĂ©e des mĂ©decines douces est frĂ©quemment dĂ©noncĂ©e soit par les mĂ©decins, soit par les patients victimes de ces personnes qui laissent aisĂ©ment croire quâils sont mĂ©decins alors quâil nâen est sont les Ă©lĂ©ments constitutifs du dĂ©lit dâexercice illĂ©gal de la mĂ©decine ?La diversitĂ© de la profession, lâart mĂ©dical, la reconnaissance de cette profession mais aussi le contact humain, la volontĂ© de diagnostiquer et de soigner attire un grand nombre dâaltruistes mais dont certains peu scrupuleux sont rebutĂ©s par lâobtention des illĂ©gal de la mĂ©decine notamment avec lâarrivĂ©e des mĂ©decines douces est frĂ©quemment dĂ©noncĂ©e soit par les mĂ©decins, soit par les patients eux-mĂȘmes victimes de ces personnes qui laissent aisĂ©ment croire quâils sont mĂ©decins alors quâil nâen est appartient Ă tout citoyen dâinformer le Procureur de la RĂ©publique de tout fait dĂ©lictueux quâil a pu constater ou dont il a Ă©tĂ© des dossiers pour exercice illĂ©gal de la mĂ©decine est le plus souvent due Ă des plaintes patients » soit directement entre les mains du Procureur de la RĂ©publique, soit entre les mains du conseil de lâ Conseil de lâOrdre des MĂ©decins a donc Ă ce titre un rĂŽle important Ă jouer en ce quâil centralise le plus souvent les griefs formulĂ©s Ă lâĂ©gard des membres de son ordre et, de fait, Ă lâĂ©gard de ceux qui prĂ©tendent en faire sont donc les Ă©lĂ©ments constitutifs du dĂ©lit dâexercice illĂ©gal de la mĂ©decine ?1. Les 4161-1 du code de la santĂ© publique dispose exerce illĂ©galement la mĂ©decine toute personne qui prend part habituellement ou par direction suivie, mĂȘme en prĂ©sence dâun mĂ©decin, Ă lâĂ©tablissement dâun diagnostic ou dâun traitement de maladie congĂ©nitale ou acquise, rĂ©elle ou supposĂ©e, par acte personne, consultation verbale ou Ă©crite ou par tous autres procĂ©dĂ©s quels quâils soient, ou pratique lâun des actes professionnels prĂ©vus dans une nomenclature fixĂ©e par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ© pris aprĂšs avis de lâAcadĂ©mie nationale de mĂ©decine sans ĂȘtre titulaire dâun diplĂŽme, certificat ou autre titre mentionnĂ© Ă lâarticle L 4131-1 et exigĂ© pour lâexercice de la profession de mĂ©decin ou sans ĂȘtre bĂ©nĂ©ficiaire des dispositions spĂ©ciales mentionnĂ©es aux articles L 4111-2 Ă L 4111-4, L 4111-7, L 4112-6, L 4131-2 Ă L 4131-5,âŠAinsi, pour que les non mĂ©decins puissent ĂȘtre recherchĂ©s pour exercice illĂ©gal de la mĂ©decine, il faut prendre en considĂ©ration les Ă©lĂ©ments constitutifs du dĂ©lit qui sont essentiellement lâexĂ©cution dâun acte mĂ©dical, dâun diagnostic ou dâun traitement, lâhabitude ou la direction suivie et enfin le dĂ©faut de qualitĂ© de lâ lâexĂ©cution dâun acte mĂ©dical, dâun diagnostic ou dâun traitementSont bien sur rĂ©servĂ©s aux mĂ©decins les actes mĂ©dicaux fixĂ©s par lâarrĂȘtĂ© du 6 janvier 1962 1 toute mobilisation forcĂ©e des articulations et toute rĂ©duction au dĂ©placement osseux ainsi que toute manipulation vertĂ©brale et dâune façon gĂ©nĂ©rale tous les traitements dits dâostĂ©opathie, de spondylothĂ©rapie ou vertĂ©brothĂ©rapie et de chiropraxie2 le massage prostatique3 le massage gynĂ©cologique4 tout acte de physiothĂ©rapie aboutissant Ă la destruction si limitĂ©e soit-elle de tĂ©gument et notamment la cryothĂ©rapie, lâĂ©lectrolyse, lâ Ă©lectrocoagulation et la diathermocoagulation5 tout mode dâĂ©pilation sauf les Ă©pilations Ă la pince ou Ă la cire, toute abrasion instrumentale des tĂ©guments Ă lâaide dâun matĂ©riel susceptible de provoquer lâeffusion du sang rabotage, meulage, fraisage6 le maniement des appareils servant Ă dĂ©terminer la rĂ©fraction oculaire7 lâaudiomĂ©trie tonale et vocale Ă lâexclusion des mesures pratiquĂ©es pour lâappareillage des dĂ©ficients de lâ ouĂŻe en application de lâarticle L 1510-1 du code de la santĂ© publique ».Le diagnostic est gĂ©nĂ©ralement entendu comme un acte consistant Ă dĂ©terminer la nature de lâaffection dont une personne est atteinte, lâĂ©tablir implique la mise en jeux dâune grande variĂ©tĂ© dâopĂ©rations dont chacune est de nature Ă rĂ©aliser lâun des Ă©lĂ©ments constitutif de lâinfraction cass crim 19/03/1953 D traitement est considĂ©rĂ© comme lâensemble des moyens thĂ©rapeutiques et les prescriptions hygiĂ©niques mis en oeuvre dans le but de guĂ©rir une Cour de Cassation a prĂ©cisĂ© que le traitement existe dĂšs quâun but curatif est poursuivi, quel que soit le procĂ©dĂ© mis en oeuvre, il nâest pas nĂ©cessaire quâun mĂ©dicament soit prescrit cass crim 19/06/1947 bul crim n° 505 et 506.La jurisprudence sâest prononcĂ©e de maniĂšre trĂšs extensive tant sur le diagnostic que sur le Habitudes ou directions suiviesLe dĂ©lit dâexercice illĂ©gal est un dĂ©lit dâhabitude, un acte isolĂ© ne suffit pas Ă le constituer cass crim 04/04/1919, en revanche, lâhabitude est constituĂ©e par la rĂ©alisation du 2Ăšme fait dĂ©lictueux cass crim 04/12/1926 bul crim n° 334.La direction suivie signifie quâun seul patient suivi plusieurs fois suffit Ă caractĂ©riser le dĂ©lit dâexercice Le dĂ©faut de qualitĂ© de lâauteur de lâacteSont, bien sur, qualifiĂ©s de non mĂ©decins, toute personne dĂ©pourvue de diplĂŽme mais lâarticle 4161-1 du code de la santĂ© publique sanctionne autant le non mĂ©decin que la personne qui exerce la mĂ©decine sans satisfaire aux conditions lĂ©gales dâexercice diplĂŽme dâĂ©tat, qui ne possĂšde pas la nationalitĂ© requise, qui nâest pas inscrite au tableau de lâordre ou qui est sous le coup dâune interdiction dâexercer la mĂ©decine ou encore des personnes qui munies dâun titre rĂ©gulier, sortent des attributions que le titre leur spĂ©cialement, le dĂ©lit dâexercice illĂ©gal concerne trĂšs gĂ©nĂ©ralement les personnes dĂ©pourvues de en consĂ©quence les activitĂ©s susceptibles de revĂȘtir le caractĂšre dĂ©lictueux dâexercice illĂ©gal de la magnĂ©tisme, lâhypnothĂ©rapie, le spiritisme sont Ă la frontiĂšre et ne peuvent revĂȘtir le caractĂšre du dĂ©lit dâexercice illĂ©gal que lorsquâil y a lâĂ©tablissement dâun diagnostic ou dâun radiesthĂ©sie est libre et Ă©chappera Ă lâincrimination dâexercice illĂ©gal si elle nâest que lâadjuvent dâun examen mĂ©dical soumis directement Ă un la chiropraxie et lâostĂ©opathieLe dĂ©cret de 1962 rĂ©servait aux mĂ©decins les manipulations articulaires, les rĂ©ductions et dĂ©placements osseuxetcâŠLa Loi du 4 mars 2002 a instituĂ© un diplĂŽme sanctionnant une formation spĂ©cifique Ă lâostĂ©opathie ou Ă la chiropraxie permettant lâaccĂšs Ă la profession correspondante par inscription sur une liste dressĂ©e par le deux fonctions sont donc aujourdâhui autorisĂ©es et rĂ©glementĂ©es alors quâauparavant, elles rentraient indiscutablement dans le cadre de lâexercice illĂ©gal de la lâacupunctureElle constitue une thĂ©rapeutique tant en raison des moyens dâaction quâelle utilise que des actions organiques quâelle est susceptible de ne peut donc ĂȘtre pratiquĂ©e que par des membres du corps mĂ©dical cass 03/02/1987 D 1987 jurisprudence constante jusquâĂ prĂ©sent.Il y a donc une grande variĂ©tĂ© de comportements ou de professions non rĂ©glementĂ©es susceptibles de tomber sous le coup de lâinfraction dâexercice illĂ©gal de la mĂ©decin dĂšs lors quâil y a diagnostic ou illĂ©gal de la mĂ©decin est rĂ©primĂ© par lâarticle L 4161-5 du code de la santĂ© publique et est puni de 2 ans dâemprisonnement et de ⏠dâ personnes physiques encourent Ă©galement les peines complĂ©mentaires suivantes - Lâaffichage ou la diffusion de la dĂ©cision prononcĂ©e,- La confiscation de la chose qui a servi ou Ă©tĂ© destinĂ©e Ă commettre lâinfraction ou de la chose qui en est le produit,- Lâinterdiction dĂ©finitive ou pour une durĂ©e de 5 ans au plus dâexercer une ou plusieurs professions rĂ©gies par le prĂ©sent code ou toute autre activitĂ© professionnelle ou sociale Ă lâoccasion de lâexercice de laquelle lâinfraction a Ă©tĂ© commise,- Lâinterdiction dâexercer pour une durĂ©e de 5 ans lâactivitĂ© de prestation de formation professionnelle continue au sens de lâarticle L 1313-1 du code du travail et le fait dâexercer lâune de ces activitĂ©s malgrĂ© une dĂ©cision judiciaire dâinterdiction dĂ©finitive ou temporaire est punie des mĂȘmes peines. »version du 24 novembre 2009Il faut noter aussi que la complicitĂ© est punissable au mĂȘme titre que le concourt prĂȘtĂ© aux personnes non dĂ©pourvues de concerne bien Ă©videmment les mĂ©decins qui auraient recourt habituellement Ă des non diplĂŽmĂ©s lorsque ces derniers se livrent Ă des diagnostics ou des traitements en leur dĂ©partemental des MĂ©decins du Gard est bien Ă©videmment Ă mĂȘme de vous renseigner ou de transmettre des informations nĂ©cessaires aux personnes compĂ©tentes ou faire cesser tout comportement dĂ©lictueux et il doitrester votre interlocuteur toutefois, les Ă©lĂ©ments constitutifs de lâinfraction dĂ©taillĂ©s ci-dessus ne sont pas constituĂ©s, il est alors possible dâenvisager, Ă lâĂ©gard de celui qui, ostentatoirement, utilise le titre de mĂ©decin pour le dĂ©lit dâusurpation de titre de mĂ©decin, prĂ©vu par lâart. L 4162-1 du mĂȘme faut donc ĂȘtre vigilent car, si le titre mĂ©decin » est protĂ©gĂ©, le terme mĂ©decine » ne lâest pas pour autant, ce qui nâest pas sans poser de difficultĂ© par lâutilisation du terme mĂ©decine chinoise » sâil nâest pas par ailleurs relevĂ© lâexercice illĂ©gal de la mĂ©decineâŠSont punis au terme de lâart. 433-17 dâun an dâemprisonnement et de ⏠dâamende. Cet article n'engage que son auteur.